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✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt)

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MessageSujet: ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) EmptyJeu 17 Juil - 22:14

les anciens directeurs
sans le pouvoir, les idéaux ne peuvent être réalisés ; avec le pouvoir, ils survivent rarement


EMRYS PEVERELL - LE DIRECTEUR DE HOGWARTS ∞ Emrys Peverell était l'héritier de l'une des familles les plus célèbres et respectées du monde magique. Homme droit et noble de coeur, il était énormément apprécié par ses pairs, à juste titre. A l'âge de vingt ans, il tomba amoureux de la fille de son palefrenier avec laquelle il ne pouvait malheureusement pas envisager la moindre histoire d'amour, en raison de leur différence de statut social. En effet, en plus d'être un sorcier, Emrys était un noble, un comte en devenir. Et personne dans sa famille ne voulait le voir avec une roturière bien en dessous de ce qu'il valait. Écrasé par le devoir, accablé par son nom, Emrys vit la femme qu'il aimait épouser un autre, et s'éloigner de lui. Pour toujours crut-il. Mais non. L'année de ses vingt-deux ans, on vint le mander pour une attaque de bandits non loin de son château et il s'y rendit avec ses meilleurs hommes pour tenter de comprendre ce qu'il s'était passé. Et c'est à ce moment qu'il la revit. Mourante. Et avec un fils de moins d'un an dans les bras. Elle lui demanda de prendre soin de lui, de faire ça pour elle, pour ce "eux" qui n'avait existé que dans le passé. Il ne savait pas vraiment ce qu'il devait faire, il hésita longuement mais il ne put pas résister à ses grands yeux bleus. A leurs grands yeux bleus. Et il abandonna tout pour cet enfant, son héritage, son titre. Il finit par accepter la proposition de son prédécesseur à Hogwarts et en devint le directeur. Un bon directeur, mais un directeur malchanceux car il se retrouva embarqué dans une guerre qu'il ne voulait pas et qu'il tenta d'étouffer dans l’œuf. En vain. Pendant toute la durée de cette dernière, il veilla à toujours être là pour ses troupes, en bon chef. Mais il finit par se salir les mains en sacrifiant la vie d'une jeune fille pour le bien de tous. Et il en fut récompensé par la gloire éternelle mais également par la perte de son seul enfant, le fils de la femme qu'il aimait. Son fils. Après cela, il se retira malgré les protestations et s'isola pour vivre dans son ancien château. Il ne fit pas le moindre geste pour se rendre aux fêtes, il ne bougea pas pendant la Grande Purge, pas plus qu'il ne le fit à la fin de cette dernière. Il ne bougea plus, et ne le fit plus jusqu'à ce que la mort ne le rattrape et que son nom, celui du plus grand héros de tous les temps, ne soit gravé dans tous les livres d'histoire. Aujourd'hui, Emrys vit de nouveau en la qualité une nouvelle fois de directeur de Hogwarts. Il est désormais connu sous le nom d'Astaroth Melwyn. Se rappelant de son passé, il veille sur ses élèves avec un amour paternel et sans limite, tout en tentant dans l'ombre de prévenir et d'empêcher le retour de la guerre.

FREYA ROMANOV - DIRECTRICE DE DURMSTRANG ∞ Mais qui était réellement Freya Romanov ? Peu de gens le savent. La seule chose sur laquelle les historiens s'accordent tous, c'est pour affirmer qu'elle est la fille unique d'Anastasia Romanov, l'une des quatre fondateurs de Durmstrang. Par la suite, les sources se multiplient et se contredisent, rendant presque impossible d'écrire la véritable biographie de la jeune femme. Freya est née dans un milieu favorisé, mais sans titre de noblesse. A le mort de sa mère, elle grandit auprès de son père à Durmstrang et c'est à ses cotés qu'elle cultiva à la fois ses incroyables dons magiques mais aussi, son ambition sans limite. A partir de l'âge de seize ans, elle assassina sur cinq années tous les fondateurs de Durmstrang, utilisant de moyens divers et variés comme le naufrage d'un bateau ou le poison. Elle élimina également tous ses potentiels rivaux et accéda à la régence du château, en bonne prodige magique et politique qu'elle était. De ses ennemis, elle ne garda qu'un seul homme en vie. Mel Batory, son amant. Pas par amour ni par respect, non. Pour l'utiliser. Freya voulait en effet des enfants pour servir ses différents desseins. Elle eut d'abord Aleksander, qu'elle façonna pour qu'il devienne le parfait petit soldat. Puis les jumelles, dont elle se débarrassa d'une qui ne lui était d'aucune utilité, la plus faible magiquement parlant, celle indigne de porter le "cadeau" qu'elle allait lui faire. Une partie de son âme. En effet, dans le plus grand secret, Freya sépara son âme et créa un hocruxe à partir de sa seconde fille Sofia. Et ce secret lui permit de survivre à bien des attaques. Freya régna - car oui, dans son monde elle était presque l'équivalent d'une reine - sur Durmstrang à base de froideur, de manipulation et de coups bas. Elle détruisit bien des vies, sans le moindre remord, étant encore plus cruelle et sans pitié qu'on ne le racontait. Elle s'entoura de quatre grands sorciers pour diriger ses troupes, qu'elle traita comme ses pions, et non pas comme ses égaux comme ils pouvaient le croire. Freya n'avait pas de coeur et ne se souciait de personne si ce n'était d'elle-même. Elle sacrifia fils, amis et réputation pour arriver à ses fins, malheureusement pour elle, elle fut défaite et tuée par son pire ennemi. Tous aujourd'hui encore frissonnent à la simple évocation de son nom, son fantôme planant encore dans les couloirs du château de Hogwarts qu'elle a ravagé des années plus tôt. De plus, dans l'ombre et à l'insu de tout le monde, un groupe extrémiste tente de la faire revenir à la vie, pour se rallier à elle et déclencher une nouvelle fois la guerre...

ASPHODÈLE DE LIONCOURT - LE DIRECTEUR DE BEAUXBÂTONS ∞ Rien ne destinait Asphodèle à devenir directeur de Beauxbâtons, bien au contraire. Fils bâtard d'un comte français, il écumait les bordels et les fêtes mondaines où il brisait les coeurs. Son frère aîné était un éminent sorcier respecté de tous alors que lui n'était que la canaille dont tous se moquaient. Mais Asphodèle n'en avait que faire et il menait sa vie comme il le désirait. S'il n'était pas proche de son père, il l'était par contre de sa mère, qu'il allait régulièrement voir, servante de son état. Asphodèle était un bon vivant, un homme qui fuyait les règles. Mais c'était un homme d'honneur et quand son frère périt dans un duel sorcier, laissant le château de Beauxbâtons sans direction, il accepta de s'occuper de l'intendance en attendant qu'un nouveau directeur ne soit nommé. Ce qui n'arriva jamais. Bien qu'il ne fut qu'un bâtard volage, Asphodèle faisait un travail remarquable - ce que ses pairs devaient bien lui reconnaître. Il gérait le château bien mieux que son feu frère, et sous son commandement, Beauxbâtons n'était que pure magie et fêtes inoubliables. Ses élèves l'appréciaient énormément et pouvaient se tourner vers lui pour discuter de leurs soucis ou pour trouver du réconfort. On raconta qu'il eut plusieurs liaisons avec certaines - et certains - de ses étudiants, ce qui est totalement faux. Cependant, il est vrai qu'à sa mort, il laissa un nombre incommensurable de bâtards tout comme lui. Quand la menace de sa guerre se profila, il fut celui qui proposa de tenter de trouver une solution au problème dans son école, autour d'une table. Très mauvais choix. Il fut assassiné par Freya Romanov elle-même dans les couloirs du palais, alors que ses soldats mettaient à feu et à sang son école, son cadavre ayant fini exposé sur les murs de Durmstrang en signe de force et de mise en garde. Une triste fin pour un grand homme comme Asphodèle dont aucun français n'a jamais pu pardonner la mort aux Hogwartiens ou au Durmstrangiens. Ils avaient osé toucher leur leader, leur symbole et jamais, ô grand jamais, Beauxbâtons et la France magique n'ont pu le digérer. Aujourd'hui - et sans avoir la moindre connaissance de son passé - Asphodèle a pris les traits de Bartholomé Descartes, chanteur sorcier notamment célébre pour sa chanson "Tu fais frémir ma baguette magique", reprise avec frénésie par les adolescentes sorcières.


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MessageSujet: Re: ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) EmptyJeu 17 Juil - 22:24

emrys peverell
(DIRECTEUR DE POUDLARD) ▽ IF YOU CAN LOVE SOMEONE WITH YOUR WHOLE HEART, EVEN ONE PERSON, THEN THERE'S SALVATION IN LIFE. EVEN IF YOU CAN'T GET TOGETHER WITH THAT PERSON


Emrys Peverell est né en 1573 dans la ville de York, dans le Yorskshire. Fils ainé du comte de l'époque – Brandon Peverell – il grandit aux cotés de nombreux frères et sœurs sur lesquels il avait pris pour habitude de veiller. Depuis son plus jeune âge, on mit un point d'honneur à faire de lui le meilleur homme qui soit, à le préparer à devenir un dirigeant d'exception. Il apprit à manier l'épée avec brio, à monter à cheval, mais aussi à lire et écrire. Il fit l'apprentissage de nombreuses langues étrangères et s'évertua à entretenir les meilleurs rapports qu'il soit possible d'avoir avec les gens du comté. Bien qu'il rêvait de voir le monde et de partir à dos de cheval sur des routes inconnues, il rangea ses désirs tout au fond de son cœur et obéit docilement à ses obligations. A l'âge de quatorze ans, il partit comme d'autres sorciers – sa famille étant en effet, l'une des plus illustres familles de sang-purs d'Angleterre – à l'école de Hogwarts. Sans hésitation, le Choixpeau l'envoya à Ravenclaw, en raison de sa grande érudition et de sa sagesse surprenante malgré son jeune âge. Emrys passa énormément de temps à la bibliothèque, parcourant les ouvrages que celle-ci possédait avec une grande curiosité et avidité. Il se distingua de ses camarades par la vivacité de son esprit mais aussi de sa baguette, devenant l'un des meilleurs duellistes de son école. Emrys était un garçon charmant et apprécié de tous – élèves comme professeurs. Il faisait de son mieux pour suivre une scolarité parfaite et sans bavure – à l'image de la vie qu'il désirait mener. Et cela aurait pu continuer pendant très longtemps, s'il n'y avait pas eu cette rencontre. La rencontre. Celle qui bouleverse une vie et la marque à jamais. Elle s'appelait Katrina et elle était la fille du palefrenier de son père. Katrina était différente de toutes les jeunes femmes qu'il avait pu rencontrer. Elle était pleine de vie, de fougue et de panache et elle ne faisait pas grand cas de la bienséance et des rangs. Sa fraîcheur, tout comme son authenticité, s'emparèrent du cœur d'Emrys et les deux jeunes gens vécurent alors une histoire d'amour passionnée – surtout secrète. Ils savaient bien qu'en raison de leurs différences, de leurs statuts sociaux, ils ne pourraient jamais être ensemble. Oui, ils le savaient. Pourtant, Emrys pensa à s'enfuir. Oui, il pensa à s'enfuir après ses années d'école avec la belle Katrina. Lui qui avait toujours tout fait pour satisfaire sa famille et rentrer dans le moule qu'elle avait conçu pour lui envisagea de tout quitter pour les yeux de sa belle. Mais Katrina ne l'entendait pas comme cela, non. Elle aimait Emrys autant qu'il pouvait l'aimer mais elle avait conscience de l'homme merveilleux qu'il était, du grand leader qu'il pourrait devenir. Elle ne pouvait pas ôter au monde magique un tel individu, non elle ne pouvait pas faire cela. Voilà pourquoi, après leur septième année, elle disparut. Comme ça, du jour au lendemain, sans laisser la moindre trace. Elle s'évanouit dans les airs comme si elle n'avait jamais existé. Emrys mit tout en oeuvre pour la retrouver, il remua ciel et terre – en vain. Il se referma alors sur lui-même, verrouilla son cœur à toute forme de sentiments et pendant trois ans, il ne se concentra que sur son comté et ses parchemins. Il ne voyait presque personne, il ne se présentait guère aux soirées mondaines du monde magique et il ne faisait que travailler et approfondir sa connaissance de la magie. Cependant, le destin lui ramena Katrina de la manière la plus funeste qui soit, trois ans plus tard. En effet, un petit village non loin de York fut attaqué par des bandits et réduit en flamme et le jeune homme fut envoyé pour obtenir des informations quant aux dégâts subis par les villageois. Et ce fut la qu'il la revit: en sang, mourante et surtout, avec un bébé dans les bras. Un  tout petit bébé de seulement quelques jours. Son cœur se brisa et il abandonna pour un temps sa mission pour s'occuper d'elle, exclusivement d'elle. Dans ses bras, elle lui conta toute la vérité sur sa fuite, sur les espoirs qu'elle avait en lui. Elle lui raconta également son histoire, tragique histoire de fille de palefrenier devenue prostituée pour survivre. Elle lui narra également l'attaque, la peur, la mort et le coup fatal. Et elle lui parla de son fils, de son merveilleux fils qu'elle aimait plus que tout et pour qui elle ne voulait que le meilleur. Elle se savait mourante, elle se savait en sursis et elle craignait pour lui. Alors la faveur, la faveur qui changerait la vie d'Emrys traversa ses lèvres bleuies. La requête d'une mourante. Il refusa dans un temps mais il ne put le faire longtemps, désarmé face à ses yeux. Face à leurs yeux. Ce même bleu limpide, comme un ciel d'été. Oui, il lui promit, alors qu'elle rendait son dernier souffle dans ses bras – le sourire au bord des lèvres, au bord du cœur – qu'il s'occuperait de son fils. Et il le fit. A partir de ce jour, le fils de Katrina devint Gabriel Peverell, le fils d'Emrys Peverell. Et son existence s'en retrouva complètement chamboulée. Ayant adopté un roturier pour fils, il entra dans un conflit avec sa famille qui n'acceptait pas sa décision et qui souhaitait le voir se rétracter. Cette dispute finit par mener à une rupture et Emrys, avec son fils, quitta le château de son père pour une vie d'errance. Une vie d'errance qui ne fut que de courte durée – quelques mois tout au plus. Et pour cause: le directeur  précédent d'Hogwarts mourut de vieillesse et il fut proposé comme successeur – en raison de sa grande maîtrisé de la magie et de sa puissance respectable. N'ayant plus aucun foyer ni aucune famille à part son fils, Emrys accepta la proposition et emménagea avec ce dernier à Hogwarts où ses années à la tête du château commencèrent de bon train. Pendant presque seize ans, il connut une grande félicité au coté de son enfant et de ses élèves qui lui apportaient joie et fierté. Gabriel, impulsif et insoumis, ressemblait à sa Katrina et Emrys ne pouvait que l'aimer, chaque jour un peu plus. Six ans après son ascension au siège de directeur, il se rendit avec son fils à un bal donné par les époux Rosebyre, auquel il rencontra pour la première fois celle qui, dix ans plus tard, serait sa plus grande ennemie. Freya Romanov.  Dès cette première rencontre, il ressentit la dangerosité de cette femme au coeur de glace et au regard dur comme l'acier. Pourtant, il n'aurait jamais pu imaginer l'horreur que son ambition entraînerait. Pendant dix années encore après cela, il fit d'Hogwarts un lieu où les gens – quelques soient leurs origines ou ambitions – pouvaient s'épanouir dans l'amour et le respect de la magie. Ce n'est qu'au courant de l'année 1611 qu'il ne commence vraiment à réaliser les sombres forces qui se sont emparées de Durmstrang et les terribles projets que l'école semble fomenter. Inquiet pour le devenir du monde magique mais aussi, en raison de l'agressivité que l'école nordique semble montrer à l'égard d'Hogwarts, il place un grand nombre de sortilèges de protection autour du château, et instaure de nouveaux cours pratiques – comme les duels et l'escrime – pour apprendre aux élèves à se défendre. Préparé au pire, il n'est cependant pas un homme de guerre et accepte donc de bon cœur – quoique méfiant – la proposition d'Asphodèle de Lioncourt de tenter de prévenir le conflit par des négociations. Pendant deux ans, il accepta de céder à contrecœur des reliques magiques – dont l'épée de Gryffindor – à Durmstrang, persuadé que le sacrifice en valait la peine. Il pensait alors sincèrement que la guerre pourrait alors être évitée. Inutile de préciser qu'il tomba de haut lors de la destruction de Beauxbâtons par les armées slaves. A peine eut-il vent de l'attaque qu'il envoya sur le terrain ses meilleurs soldats pour tenter de sauver le maximum de sorciers et sorcières – aussi bien parmi la délégation anglaise que parmi les français. Grâce à son initiative, de nombreuses vies furent sauvées – mais pas toutes. Et surtout, la guerre venait officiellement d'être déclarée. Durant les sept années de guerre, Emrys s'impliqua énormément auprès de ses troupes. Premièrement, il n'envoya que des volontaires sur le champ de batailles. Ces derniers étaient obligés de suivre un entrainement intensif et ils ne pouvaient partir en mission qu'une fois que leur chef de bataillons les en avait pensé digne. Emrys ne faisait pas les choses seul, non: il s'était entouré d'un conseil de jeunes sorciers avisés et expérimentés – chacun dans leurs propres domaines – et il tentait de préparer au mieux des plans de batailles qui causeraient le moins de perte aux forces d'Hogwarts. En effet, la préoccupation première d'Emrys était de minimiser au maximum les risques, et donc de protéger le plus de vies possibles. Il refusait les missions suicides et les risques non calculés. A chaque maison d'Hogwarts, il avait attribué une spécialité en rapport avec la guerre: les Slytherin, connus sous le nom des Chevaliers de l’Émeraude, étaient spécialisés dans l'espionnage et la stratégie pré-batailles, les Hufflepuff – appelés alors les Soldats du sables – s'occupaient du ravitaillement et des soins, les Ravenclaw – nommés alors les Gardes de l'Océan – s'occupaient de l'organisation des troupes et de la stratégie sur le terrain et les Gryffindor quant à eux, sous le pseudonyme des guerriers de l’Écarlate, assuraient la défense d'Hogwarts et représentaient la plus grande force offensive des quatre maisons. Hogwarts fonctionnait alors comme une micro-société où chacun avait son rôle à jouer, son travail à fournir. Hogwarts semblait dominer la situation et pourtant, Freya Romanov apparaissait comme intouchable – presque immortelle, au grand dam d'Emrys qui savait que les forces ennemies ne s'arrêteraient pas tant que leur dirigeante ne serait pas morte. Maintes et maintes fois, il tenta de mettre fin aux jours de la directrice – en vain. Ce ne fut qu'en 1620 qu'il comprit la raison de ses échecs. Freya Romanov n'était plus tout à fait humaine – elle ne l'était plus qu'à moitié. Une partie de son âme avait été secrètement décrochée de son corps et rattachée à celui de sa fille, Sofia, amante et fiancée de son propre fils. Emrys fut alors prit dans un dilemme plus que cornélien: devait-il sacrifier le bonheur de son fils en exécutant la femme qu'il aimait et lui imposer la même peine qui enserrait son cœur depuis la perte de Katrina, ou devait-il la laisser vivre et assurer la mort de milliers de sorciers? Cette hésitation quant à la bonne décision à prendre causa la plus sévère attaque que'Hogwarts n'eut jamais connue, et les pertes en résultant furent catastrophiques. Hogwarts, pour la première fois, avait été attaquée à l'intérieur de ses murs. Mettant alors tout son amour de coté, tout son honneur, il fut contraint de demander à Sofia de donner sa vie pour les autres – ce qu'elle accepta à la condition qu'il veille pour elle sur leur amour commun. La dernière bataille, celle dans laquelle Emrys parvint à vaincre Freya Romanov et ainsi à ramener la paix dans le monde magique fut un véritable coup du sort pour le sorcier. En effet, il y perdit non seulement son honneur en sacrifiant la vie d'une jeune femme dans le plus grand des secrets mais aussi, ce fils qu'il avait juré de protéger. Il ne fut, en effet, que prévenu trop tard de la mascarade de Freya pour attirer son garçon dans un piège et il assista, impuissant, à la mise à mort de ce dernier. C'est fou de rage et de douleur qu'il entama un long combat avec son ennemie et ce n'est que grâce au sacrifice de Sofia et après plusieurs jours de lutte acharnée qu'il ne finit par obtenir la victoire. Mais cela n'avait pas pour lui un goût de victoire. Non, paradoxalement, là où il avait gagné, il avait le sentiment d'avoir tout perdu. Tout. Bien que le monde magique encensa son nom et fit de lui le plus grand héros de tous les temps, Emrys ne profita guère de la gloire. Ravagé par la douleur et la culpabilité, il quitta son poste de directeur de Hogwarts et repartit dans son château dans le Yorkshire, où il s'enferma pour le reste de sa vie. Il ne bougea pas d'un pouce pour célébrer la victoire d'Hogwarts, il ne bougea pas d'un pouce pour arrêter la Purge, il ne bougea pas d'un pouce non plus pour aider à reconstruire le monde. Non, c'est seul qu'il vécut, dans la détresse la plus totale. Et c'est seul qui mourut. Aujourd'hui, ce que l'Histoire a retenu – ainsi que les futures générations – c'est qu'Emrys Peverell était l'un des plus grands sorciers de tous les temps. Tous l'admirent et l'aiment au delà des limites du raisonnable et il est souvent avancé comme un modèle par les parents sorciers, poussant leurs enfants à prendre comme exemple ce grand homme qui a sauvé leur monde. Nul n'a retenu, n'a jamais eu connaissance de ses regrets, de ses erreurs et de sa douleur. Sa réincarnation, l'actuel directeur d'Hogwarts Astaroth Melwyn, vit hanté par les souvenirs de son passé et a décidé de retourner à son ancien poste pour veiller sur ceux qu'il n'a pas pu protéger la première fois. Il pose un regard paternel et protecteur sur ses élèves, étant toujours à leur disposition pour parler et se confier. En apparence, c'est un homme jovial et facile à vivre mais à l'intérieur, il est toujours aussi ravagé par l'honneur et le désir de bien faire les choses. C'est pour cela que dans le plus grand des secrets -  une nouvelle fois – il manœuvre pour tenter d'empêcher le retour de Freya Romanov et contrecarrer les plans de ceux voulant provoquer une nouvelle guerre – ce qu'il veut à tout prix réussir à éviter. Cette fois ci.


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MessageSujet: Re: ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) EmptyJeu 17 Juil - 22:54

freya romanov
(DIRECTRICE DE DURMSTRANG) ▽ THERE IS DARKNESS INSIDE ALL OF US, THOUGH MINE IS MORE DANGEROUS THAN MOST. STILL, WE ALL HAVE IT—THAT PART OF OUR SOUL THAT IS IRREPARABLY DAMAGED. SOME USE IT AS A SHIELD TO HIDE BEHIND, OTHERS AS AN EXCUSE TO DO UNCONSCIONABLE THINGS. BUT, THE DARKNESS IS SIMPLY A PIECE OF THE WHOLE, NEITHER GOOD NOR EVIL UNLESS YOU MAKE IT SO


Freya Romanov est née à l'école de Durmstrang, sa mère en étant l'un des quatre fondateurs. Sa mère est morte en couches et Freya n'a donc jamais pu connaître le moindre amour maternel. Elle a été élevée par son père, Nafanaïl Romanov – russe de son état. Certains historiens aiment à croire que c'est de là que vient sa froideur et sa cruauté envers les autres mais c'est bien évidemment faux. Petite, Freya grandit dans le manoir qu'elle apprend à connaître mieux que quiconque. Chaque passage secret, chaque recoin, chaque salle lui deviennent familiers et elle passe énormément de temps à se cacher des autres et à les observer dans le plus grand des secrets. Une manie qu'elle gardera d'ailleurs tout au long de sa vie et qui lui permettra d'avoir toujours un temps d'avance sur les autres. Très jeune, Freya comprend que dominer les autres revient à s'assurer une belle vie et que si elle veut un jour obtenir le pouvoir, elle doit tout savoir sur ses ennemis. Absolument tout, pour pouvoir un jour le retourner contre eux. Très vite, son père se rend compte que Freya est tout sauf une enfant ordinaire mais un véritable génie de la magie. Il entreprend donc de l'initier dès ses six ans aux arts magiques les plus sombres, devenant son précepteur personnel. Freya est une jeune fille ambitieuse et dont la soif de connaissance ne semble jamais pouvoir être assouvie. Elle aime à lire les parchemins secrets de son école, chaque livre qu'elle peut trouver, et comprendre chaque nouveau concept auquel elle se confronte. Bien loin de se rendre compte du monstre avide que sa progéniture devient au fil des ans, Nafanaïl pousse Freya a aller toujours plus loin et à se surpasser, pour faire d'elle la meilleure sorcière de sa génération. Il voit en effet tout le potentiel de la petite et est alors persuadée qu'elle pourra faire de grande chose, à la fois pour elle-même, sa famille mais aussi pour Durmstrang. Et Merlin savait à quel point Freya avait hâte de briller de montrer à tous qu'elle était la meilleure. Allait-elle réellement faire de grandes choses ? Elle en était totalement persuadée. Mais personne ne lui imposerait la moindre direction à prendre. Elle ferait tout comme elle le désirait, à sa manière. A la manière Romanov. C'est sans grande surprise qu'elle fut envoyée une fois l'âge atteint dans la Marche du Nord, pour suivre les pas de sa mère. Freya n'avait guère énormément d'amis, cependant, son nombre d'admirateurs allait croissant d'année en année. Et pour cause, non seulement heureuse d'être la digne héritière du clan Romanov et une sorcière de haut niveau, Freya était une jeune femme d'une grande beauté, que toutes jalousaient et tous désiraient. Encore aujourd'hui, les historiens n'arrivent pas à établir une liste officielle des nombreux amants et amantes de la sorcière mais tous s’accordent à reconnaître sa relation avec Mel Batory, le fils de Nikolaï Batory. En effet, bien que la paternité des enfants de Freya semble parfois encore floue, le jeune homme ayant été l'un des rares à survivre à l'hécatombe secrète menée par la blonde durant toute sa scolarité laisse à supposer qu'il fut bien le géniteur d'Aleksander et Sofia Romanov. De ses seize ans à ses vingt-et-un ans, Freya mène une vague secrète de meurtres et assassinats pour éliminer tous ceux et celles qui pourraient se dresser entre elle et sa quête de pouvoir. Elle commence par les fondateurs de Durmstrang, qu'elle tue un à un, commençant par Nikolaï, devenu vieux, qui est retrouvé mystérieusement mort un matin dans son lit. D'une crise cardiaque, officiellement, de la main experte en potions de Freya en vérité. Les autres fondateurs de Durmstrang disparurent également tous dans des circonstances pour le moins étrange et bien que personne n'ait jamais pu prouver la culpabilité de la blonde, tous s'accordent aujourd'hui pour affirmer qu'elle en fut la meurtrière. Elle assassina également les enfants des autres fondateurs et quelques sorciers assez fous et ambitieux pour envisager de prendre la suite de ces grands magiciens. Le moins que l'on pouvait reconnaître à Freya, c'est qu'elle ne manquait pas d'imagination. Elle se débarrassa de tous les gêneurs avec des stratagèmes plus élaborés les uns que les autres, laissant planer sur tous le doute de sa culpabilité sans pour autant qu'elle ne soit jamais clairement accusée. A l'école, Freya fait partie des meilleures et elle obtient sans le moindre problème ses diplômes. En 1591, elle donne naissance à son premier enfant, Aleksander Romanov, qu'elle élève dans le manoir de sa famille – annexe à celui de l'école où elle enseigne la magie noire - jusqu'à son accès au pouvoir en 1600 où elle est désignée comme la nouvelle directrice de Durmstrang. Entre temps, elle met au monde des jumelles, se débarrassant de l'une d'entre elles qu'elle juge inutile, faisant de l'autre son Hocruxe secret, la raison de son invincibilité, ce que personne ne sait alors à Durmstrang. Rapidement, elle prend des décisions drastiques et crée un double mode de vie au sein même de l'école nordique. Si en apparence elle semble fonctionner comme n'importe quelle autre école de magie, en réalité, Freya se prépare à la guerre – ou plutôt, à la conquête. Elle commence à former dans le plus grand des secrets ses troupes et à les entraîner à la fois pour le combat et l'espionnage, prenant de l'avance sur ceux qu'elle considère comme ses pires ennemis. Cependant, ces derniers ne sont pas dupes et dès 1611, Beauxbâtons et Poudlard la forcent à tenter de rentrer en négociation pour trouver une issue pacifique aux tensions qui règnent dans le monde magique entre leurs trois écoles. Si Freya est réfractaire à ce genre de procédés, elle y trouve tout de même de quoi assouvir sa cupidité. En effet, elle profite des négociation pour mettre la main sur quelques reliques rares du monde magique, qu'elle obtient en assurant une promesse de paix qu'elle n'a absolument pas envie et projet de tenir. En effet, en 1613, elle lance une attaque sur l'école de Beauxbâtons qui se retrouve infiltrée par les slaves, qui en une nuit, détruisent le château, tue bon nombre de français et d'anglais – déclarant par ce fait la guerre. Durant cette dernière, Freya agit comme une cheffe absolue sur ses troupes. C'est par elle que passent toutes les décisions. Elle nomme quatre jeunes sorciers talentueux à la tête des marches de Durmstrang – faisant de son fils aîné le général de ses troupes. Le fonctionnement de Durmstrang en état de guerre est pour le moins spartiate : les élèves ont peu de nourriture, beaucoup meurent de froid et les conditions de vie sont d'une extrême rudesse. Les sorciers de l'école n'ont pas le choix et sont contraints de rejoindre l'armée de Romanov – au risque de passer par l'épée s'ils refusent. En effet, à Durmstrang, il faut mériter son pain et le toit au dessus de sa tête et tous les inutiles sont chassés ou exécutés. Il en va de même pour les traitres. Freya n'est pas du genre à s'embêter avec des procès et le moindre doute quant à la culpabilité d'un sorcier suffit à entraîner son exécution. Pendant les premières années de la guerre, le travail acharné de Freya et sa cruauté payent et Durmstrang rencontre de très nombreuses victoires. Les pertes sont incommensurables, bien plus qu'à Poudlard, mais la rage des nordiques et l'ambition de leur leadeuse leur permet de tenir des postes stratégiques importants et capitaux pour une éventuelle victoire. Bien que Durmstrang ait subi des attaques de front et n'ait jamais réussi à attaquer Poudlard sur ses terres, Freya met à mal les forces anglaises et en ressent une joie morbide totalement insatiable. Si bien que dans le plus grand des secrets, elle met au point le sortilège des âmes, un sortilège qu'un de ses rares proches a le devoir de lancer si quelque chose lui arrive, pour qu'elle puisse revenir à la vie avec ses alliés, et recommencer la conquête du monde magique. La trahison de sa fille en 1614 et la mort de son fils en 1616 n'émeuvent pas en apparence Freya plus que cela et ne stoppe pas son ambition et sa folie meurtrière. Fine stratège, elle continue à tirer les ficelles de la guerre dans l'ombre et mène son attaque la plus meurtrière contre Poudlard en 1620, alors qu'elle réussit enfin après des années d'espionnage et d'infiltration à percer les protections du château et à mener une bataille dans les murs de celui-ci. Les pertes pour Poudlard sont au-delà de l'imaginable et Freya apparaît comme au sommet de sa gloire et de sa puissance magique. Malheureusement pour elle, ses plans possèdent finalement une faille que ses ennemis relèvent et retournent autour d'elle. La fuite d'une prisonnière permet à la vérité d'éclater et à la fille de Freya de mettre fin à ses jours, rendant la sorcière vulnérable et surtout, tuable. Ainsi, trois jours plus tard au cours de l'ultime bataille ayant lieu dans les murs du manoir de Durmstrang, Freya et son pire ennemi – Emrys Peverell – s'affrontent dans le plus épique des duels magiques où finalement, affaiblie par la perte de son Hocruxe, Freya perd la vie, mettant fin par sa mort à l'un des événements les plus sanglants du monde magique. S'ils sont nombreux à vouloir réquisitionner de la dépouille de la défunte pour assouvir leurs macabres désirs de vengeance, Emrys Peverell fait disparaître le cadavre dans un Incendio, pour empêcher les débordements de la part des siens et leurs sombres désirs d'humilier celle qui les a tant fait souffrir. La mort de ce monstre qu'était Freya Romanov fait naître une vague de joie et de soulagement parmi le camp de Poudlard, une vague en contradiction avec le sentiment de malheur qui accable tous les survivants qui doivent se reconstruire et apprendre à vivre avec le souvenir de la guerre inscrit dans leurs mémoires et dans leurs cœurs. Mais tous savent que désormais, la terrible magicienne a disparu pour toujours et qu'elle ne viendra plus jamais faire du mal au monde magique. Du moins, le croient-ils, naïvement. La naissance de la secte Oblivion en 1939 n'est pas un hasard. Pendant des années, des sorciers des forces maléfiques ont travaillé à ramener à la vie la terrible enchanteresse, la dernière tentative connue – et semblerait-il, infructueuse - datant de 1994. Depuis cette date, ceux s'étant regroupés sous le nom des Âmes Vengeresses ne semblent plus avoir fait parler d'eux, comme s'ils avaient finalement été dissout. Mais ce n'est qu'un leurre. Toujours, dans les ombres, ils travaillent à ramener la terrible Romanov et prépare son retour avec le plus grand soin.


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MessageSujet: Re: ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) ✤ III. LES ANCIENS DIRECTEURS (peverell ; romanov ; de lioncourt) EmptyJeu 17 Juil - 23:04

asphodèle de lioncourt
(DIRECTEUR DE BEAUXBÂTONS) ▽ YOU SEE, NOTHING MATTERS EXCEPT PLEASURE - WHICH IS THE OPPOSITE OF HAPPINESS, ITS TRAGIC PART, I EXPECT. OR LIFE WOULD BE SO BORING


Rien ne prédisposait Asphodèle a la vie qu'il a mené, bien au contraire. Né d'une union bâtarde entre un compte français et une de ses servantes, le jeune homme a grandi dans le château de son père, auprès de sa mère. Cette dernière, mal vue par les autres femmes, ne perdit jamais son sourire et eleva son fils avec tout l'amour du monde qu'elle possédait à son égard. Bien qu'il ne soit qu'un enfant illégitime, Asphodèle ne manqua de rien dans son enfance. Son père ne l'aimait pas tout particulièrement et ne lui prêtait guère une grande attention mais il ne le chassa pas de son domaine pour autant. La présence du petit garçon était tolérée, du moment que ce dernier restait à sa place. Asphodèle avait un frère ainé, Sylas, un frère qu'il n'appréciait que moyennement. Il faut dire qu'absolument tout séparait les deux enfants: si Asphodèle était gai et rieur, Sylas était sérieux et travailleur. Si Asphodèle était un pitre de première, Sylas était un petit garçon modèle. Les deux gamins n'avaient donc absolument rien en commun ni à partager et ils ne passaient que très peu de temps ensemble. Mais ce n'était pas pour autant que le jeune de Lincourt n'aimait pas son aîné, bien au contraire. Bien qu'il ne donnait l'impression d'être qu'un poltron, Asphodèle avait en réalité beaucoup de valeurs et l'importance de la famille en faisait partie. Contrairement à son frère, Asphodèle n'eut pas le droit de suivre des cours avec un précepteur et c'est seul, qu'il fit sa propre éducation. Bien évidemment, il préférait passer son temps à faire du cheval ou à s’entraîner à l'épée mais il ne pouvait se montrer que curieux quand Sylas pratiquait la magie. Curieux et un peu jaloux, voulant lui aussi pouvoir avoir sa propre baguette et l'expérimenter avant son entrée à Beauxbâtons. La famille de Lioncourt était en effet une famille sorcière depuis bien des générations, fidèle alliée et vassale de la puissante famille Peyredragon. Lorsque des étrangers n'étaient pas présents sur leur domaine, les de Lioncourt ne cachaient pas leurs pouvoirs magiques et exerçaient leur art avec un plaisir évident. Les de Lioncourt étaient très largement appréciés à la fois par la noblesse française et par le monde magique. Ils étaient de grands sorciers et des mécènes respectés, qui finançaient grâce à leur fortune pour le moins colossale aussi bien des recherches magiques que des artistes prometteurs et bourrés de talent. Les de Lioncourt étaient une très ancienne famille de sang-purs dont malheureusement pour lui, Asphodèle était le bâtard impur – ce qui lui valait pas mal de moqueries. Si cela le blessa dans sa plus jeune enfance, il apprit à se renforcer avec les années et à ne plus s'en offusquer – voire même, à s'en glorifier et à railler ceux et celles pensant pouvoir l'atteindre par ce biais. Il se nommait lui même sir bâtard de la fleur baisée. Et il en tirait une grande fierté quand, de son surnom naissaient des froncements de sourcils mécontents et des rougissements de gêne. Son entrée à Beauxbâtons lui permit d’accueillir une toute nouvelle liberté et cet accès à la magie et à la pratique qu'il désirait depuis tant d'années. S'il se montra plus que feignant pour tous les cours théoriques et un véritable fléau dans les disciplines protocolaires, on ne put que lui reconnaître un véritable don dans les matières pratiques. Oui, Asphodèle maniait sa baguette comme personne et devint rapidement le leader du club de duels de Beauxbâtons qui se porta comme un charme sous son commandement. Son frère et lui, n'étant pas dans les mêmes maisons, ne se croisaient que très peu mais Asphodèle continuait à toujours le regarder dans l'ombre, admirant le brillant sorcier et héritier que Sylas était. Il était à la fois curieux de lui et surpris de voir un homme capable d'autant de maîtrise de soi, de rigueur et de sérieux. Les deux jeunes frères furent diplômés sans le moindre problème et pendant plusieurs années, ils vécurent séparés et loin de l'autre. Ils n'évoluaient à présent plus dans le même monde ni dans les même sphères et ils n'avaient alors plus de raison pour se fréquenter. Pendant plusieurs années, Asphodèle vécu comme un parfait libertin et débauché. Il écuma tous les bordels de France et engendra tant de bâtards qu'il fut presque impossible de tous les nommer. Aujourd'hui encore, les historiens ont énormément de mal à se mettre d'accord sur tous les descendants du grand sorcier tant ce dernier était volage et avait de conquêtes féminines. Asphodèle se comporta comme le parfait hédoniste qu'il était et profita de sa vie de bâtard et de la grande liberté dont il disposait. Sa famille ne le laissant pas sans moyen, il pouvait se permettre de ne rien à faire à part coucher à droite et à gauche, parier et voyager. Il rencontrait de très nombreuses personnes, très différentes les unes des autres et il n'avait aucun de mal à s'en faire aimer, étant un charmeur né. Il menait une vie dénuée de soucis et de préoccupations et il en était bien heureux. Pour rien au monde il n'aurait échangé sa vie pour celle de son frère, qui travailleur et ambitieux comme il l'était, avait fini par obtenir la direction de Beauxbâtons et toutes les responsabilités qui allaient avec. Malheureusement pour Asphodèle, le destin avait d'autres projets pour lui que sa vie oisive et la réalité finit par le rattraper de la manière la plus violente et cruelle qui soit. En effet, il apprit un matin de printemps la mort de son frère, au cours d'un duel sorcier. Il semblait que ce dernier se soit épris d'une femme déjà promise à un autre et que les deux hommes avaient décidé de régler leurs différents, baguette à la main. Cette nouvelle choqua le français de bien des manières. Non seulement il perdait son seul frère mais en plus de cela, il se rendit compte qu'il ne connaissait pas Sylas autant qu'il ne le pensait, ne l'ayant jamais cru capable d'une telle chose, d'un acte d'une telle passion folle. Son frère, son frère si carré, si droit pouvait aimer et c'était par cet amour qu'il était mort. La pensée de son défunt aîné l’obsédait et il n'arrivait pas à se le sortir de la tête. Et on ne pouvait pas dire que ses compatriotes l'aidaient réellement de ce coté là, au contraire. Tous n'avaient sur les lèvres que la mort du sorcier et dans chaque coin de rue, dans chaque taverne, dans chaque campagne il ne pouvait éviter le sujet et le fantôme macabre de son aîné qui semblait lui coller à la peau. Les choses empirèrent pour Asphodèle jusqu'à ce que le conseil des professeurs de Beauxbâtons ne se tourne vers lui avec une demande pour le moins étrange et inattendue. Tous désiraient en effet que le jeune homme prenne les rênes du château jusqu'à la nomination d'un nouveau directeur. Bien que le français fut dans un premier temps réticent à une telle tâche, il finit par accepter pour son frère et devient le régent pour un temps de l'école de magie. Aussi étrange que ne puisse paraître, non seulement il fit de l'excellent travail, étant encore meilleur à son poste que ne l'était son frère de son vivant, mais en plus de cela, il aimait ce travail. Il aimait pouvoir taquiner les élèves et passer du temps avec eux, partager leurs rêves et leurs idées. Il aimait être entouré de sorciers accomplis et partager ses connaissances, ses expériences comme s'il était une personne importante et intéressante. Pour la première fois de sa vie, il était celui que l'on regardait et qu'on admirait et pour une fois, on écoutait ce qu'il avait à dire. Mais également, pour la première fois de sa vie, il était capable d'établir un véritable dialogue avec autrui et d'en retirer quelques réflexions vis à vis de lui-même. Il ne fut guère longtemps pour qu'il soit officiellement reconnu comme le nouveau directeur de Beauxbâtons et pour qu'il ne fasse de l'endroit l'un des lieux les plus plaisants au monde. En effet, Beauxbâtons devint un lieu de la haute magie mais aussi de fêtes somptueuses et d'amusements permanents. Asphodèle permettait à ses élèves bien-aimés non seulement d'étudier la magie mais aussi de goûter aux plaisirs de festivités françaises et exotiques, adepte des surprises en tout genre comme il l'était. Personne à Beauxbâtons n'avait à redire sur sa manière de diriger l'école et chaque enfant en âge de s'y rendre était plus qu'excité par l'idée de rencontrer le fameux de Lioncourt. Lorsque la guerre sembla se profiler à l'horizon, Asphodèle tenta par tous les moyens de la prévenir et de l'empêcher. Bien qu'il fut dans le passé un adepte des bagarres de tavernes, il ne voulait pas voir le monde s'enflammer et des milliers de vies disparaître des pires manières qu'il soit. Il offrit l'hospitalité de Beauxbâtons à Freya Romanov et Emrys Peverell et pendant deux longues années, il fut l'hôte le plus prévenant et le médiateur le plus juste. Il mit tout son être à tenter d'amener les négociation dans un sens pacifique et pensa même pendant un temps parvenir à ses fins. Mais c'était sans compter sur la face perverse de la directrice de Durmstrang qui au cours d'une nuit, lança contre l'école française une attaque pour éradiquer tous les français et les anglais résidant parmi eux. Asphodèle n'avait absolument pas vu le coup venir. Pour la première fois sa vie, il avait été tout bonnement naïf. S'il fut extrêmement choqué par la tournure des événements, il prit sur lui de sauver les vies d'un maximum de personnes, organisant des fuites par petits groupes loin du château, sur les dragons de sa filleule, Briséis Peyredragon ou sur les Abraxans tirant habituellement les carrosses. Malheureusement pour lui, sa route croisa finalement celle de Freya Romanov qui le tua en lui lançant lâchement un Avada Kedavra, alors qu'il lui tournait le dos. Non contente d'avoir assassiné un de ses ennemis, elle prit sa dépouille avec elle et après l'avoir mutilée, elle l'exposa à l'entrée de Durmstrang non seulement pour rappeler à tous sa puissance et son pouvoir mais aussi en guise de menace pour tous ceux et celles ayant l'idée saugrenue de s'opposer à elle. Aucun français ne put jamais accepter la mort de leur cher directeur et d'un français à un autre, le blâme fut porté soit sur Hogwarts qui avait assuré à Beauxbâtons que l'école ne subirait aucun dommage au cours des négociation, soit sur Durmstrang pour leur attaque traîtresse. La mort d'Asphodèle entraîna la disparition de Beauxbâtons qui ne put commencer à être reconstruite qu'à la fin de la guerre. Personne n'oublia ce pauvre Asphodèle et aujourd'hui encore, certains restent persuadés que la guerre aurait pu prendre un autre tournant, bien plus pacifique, si le jeune homme n'était pas mort si tôt et si tragiquement. Le jeune homme, comme beaucoup de sorciers de son époque, est revenu à la vie sous le nom de Bartholomé Descartes, un chanteur sorcier à midinettes dont la chanson "Tu fais frémir ma baguette magique" est devenu le tube de l'été 2013. Totalement inconscient de sa vie passée, il agit avec désinvolture et hédonisme, comme il le faisait avant de prendre la direction de Beauxbâtons et il enchaîne les concerts, les romances d'un soir et les beuveries entre amis et artistes.


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