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sofiel △ you and i, we were born to die.

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Cordélia Swan
PROPRIÉTÉ DE SANDRA, AMOOOOUR DE SA VIE. PAS TOUCHE.
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MessageSujet: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:41

he's my sun
he makes me shine like diamonds
And all the ways I got to know your pretty face and electric soul. Will you still love me when I'm no longer young and beautiful? Will you still love me when I've got nothing but my aching soul?I know you will. When you and I were forever wild SOFIEL chapitre I


GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Tout cela était arrivé si vite – elle n'aurait jamais pu imaginer une telle chose. Ce jour là, la jolie rousse s'était rendue à Pré-au-Lard pour chercher de quoi aider son ami Ezekiel à s'occuper des blessés du château quand ils avaient jailli de nulle part. Elle savait pourtant qu'elle aurait du s'y attendre : son fiancé ainsi que ses meilleurs éléments étaient loin de Poudlard, laissant à leurs ennemis plus d'ouvertures pour venir les attaquer. Elle se doutait qu'elle aurait du être plus prudente, qu'elle aurait mieux fait de rester au château. Mais ils étaient bien trop nombreux à avoir besoin d'aide, à souffrir d'horribles blessures et son cœur tendre n'avait pas pu supporter de les voir ainsi. C'était pour cela que malgré la dangerosité de la mission, elle avait accepté d'aller chercher de quoi s'occuper de ces pauvres âmes et aider à les remettre sur pieds. Elle était entrain de sortir de l'apothicaire quand l'attaque fut lancée et c'est avec horreur qu'elle vit des slaves se jeter sur des anglais sans la moindre pitié. N'ayant pas encore été repérée, elle s'apprêtait à retourner au château le plus discrètement possible, quand elle assista à une scène qui lui brisa le cœur. Un enfant, seul, entrain de pleurer en appelant ses parents qui ne semblaient être nulle part autour de lui. Personne ne semblait vouloir lui prêter attention et la norvégienne savait qu'il risquait d'être blessé d'un moment à un autre. Se lançant alors dans sa direction, elle esquiva plusieurs sortilèges de la mort pour arriver jusqu'à lui et le prendre dans ses bras. Le serrant tendrement contre elle en lui chuchotant qu'il ne devait plus avoir peur, elle tenta de reprendre avec lui la direction de Poudlard et de la sûreté mais malheureusement, elle reçut un sortilège puissant dans le dos qui la projeta au sol, celle-ci atterrissant de manière à ne pas faire de mal au petit garçon, avant de sombrer dans les ténèbres. Lorsqu’elle émergea de nouveau, la jeune femme se trouvait désormais attachée à une chaise – d'autres prisonniers à côté d'elle. Visiblement, le petit gamin avait réussi à s'échapper et cela lui réchauffa le cœur de savoir qu'il ne se trouvait pas avec elle à cet instant précis. Tous ses camarades se jetaient des regards nerveux alors que Sofia tentait calmement d'analyser la situation dans laquelle ils se trouvaient. Ce n'était pas la joie mais ils étaient encore vivants. Elle essayait de garder espoir mais son visage pâlit nettement quand elle reconnut l'homme – ou plutôt le monstre – se trouvant face à elle. Bien que cela faisait des années qu'elle avait quitté Durmstrang, elle se souvenait encore de celui que l'on surnommait la Montagne. Et visiblement, au sourire salace et mesquin qu'il lui lança, il se souvenait également d'elle. Comment aurait-il pu oublier qui elle était après tout ? Sofia Romanov, la grande traîtresse, celle qui avait abandonné sa mère et son feu frère – son cœur se serra à sa pensée et à celle de Briséis – pour rejoindre l'ennemi ? Pour se fourvoyer dans les draps du fils même du directeur de Poudlard ? Bien évidemment, il ne fallut pas longtemps avant que la prenant sur son épaule comme un sac à patates, il ne l'emmène dans ses appartements pour s'occuper d'elle comme elle le méritait. Sofia n'avait aucun doute sur le sort terrible qu'il lui réservait mais quand il commença à lui arracher sa robe après lui avoir retourné quelques coups bien vicieux pour qu'elle ne soit pas trop contraignante, elle ne se mit pas à pleurer pour autant. Elle pensa à Gabriel, à son unique amour, et se débattant en refusant l'idée qu'un autre que lui puisse la toucher, elle essaya de se montrer forte pour lui. Ce n'est que lorsqu'elle se rappela que son aimé lui avait laissé un présent quelques années auparavant qu'elle trouva le moyen de se sortir du pétrin dans lequel elle était. Avant que son ennemi n'ait eu le temps d'aller trop loin, elle prit le poignard caché sous son jupon et elle lui trancha l'intérieur de la cuisse – celle-ci se mettant tellement à cracher le sang que la robe déchirée de la rouquine ainsi que son visage en furent recouverts. Elle eut un petit sursaut de dégoût mais profitant de l'effet de surprise et de la douleur de son adversaire, elle se glissa hors de son étreinte pour s'enfuir loin de la chambre et commencer à courir dans les dédales des couloirs de ce lieu inconnu. Elle n'avait strictement aucune idée de l'endroit où elle se trouvait mais elle ne doutait pas une seule seconde du fait que si elle arrivait à en trouver la sortie, elle pourrait alors se transplanner et retourner le plus  vite possible à Poudlard. C'était cette pensée qui l'aidait à tenir alors qu'elle continuait à courir, les corps et visage abîmé, couverte de sang et la robe en lambeaux. Si elle réussissait à s'en sortir vivante, elle pourrait retrouver son amour et elle ne le quitterait alors plus jamais. Gabriel était celui qui guidait ses pas à cet instant précis. C'était pour lui et lui seul qu'elle était résolue à sortir d'ici en un seul morceau. Elle voulait le retrouver, elle voulait se blottir contre lui, se sentir en sécurité auprès de lui. Elle voulait tout de lui. Et elle ne se doutait pas une seule seconde que les dieux l'auraient entendu et qu'elle le retrouverait bien plus tôt que prévu.
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Robyn Lysaght
PROPRIÉTÉ DE CLÉM, PAS TOUCHE SINON CA VA CHIIIER.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:45

Just close your eyes, the sun is going down.
 You’ll be all right,
 no one can hurt you now.
 Come morning light,
 you and I’ll be safe and sound.
sofiel △ you and i, we were born to die. Separt10

« Si c’est une plaisanterie, sache qu’elle est très mauvaise. » Gabriel ne plaisante pas quand cela concerne Sofia. On le sait susceptible à la moindre remarque, même amical sur celle qu’il appelle déjà sa femme à tout bout de champ. Il passe une main sur son front, soudainement nerveux par la perspective qu’elle disparaisse en tâchant à ne pas paraitre agacé par les paroles de l’étudiant qui lui explique par quelles étranges circonstances Sofia s’est retrouvée dans leurs filets. Il ne l’écoute que d’une oreille, son regard se perd dans le vague, alors que sa voix devient plus lointaine. Peu patient, il lui fait signe de la main d’abréger son récit inintéressant, ne souhaitant qu’entendre la partie la plus intéressante. Il se fiche bien de leur mission d’aider les blessés, malgré leur bonne volonté, et lui demande simplement où pense-t-il qu’elle peut être à cette heure-ci. Epuisé, il repasse une main sur son front en tentant de rester concentré, mais ses pensées restent éternellement concentrées sur sa princesse perdue dans la guerre. Ses vêtements lui collent à la peau à cause de la sueur. Il est sale, son visage est décomposé, ses traits tirés, on lui propose d’aller prendre une collation pour en parler plus calmement mais il refuse d’un ferme et sévère geste de la main. On ne parvient pas à le rassurer et les quelques mots que lui lancent Nathaniel et Killian ressortent aussitôt entrés. On se refuse de le laisser quitter Poudlard sans une équipe et encore moins sans un plan véritablement préparé. Personne ne sait réellement où Sofia se trouve, il est donc inutile de retourner ciel et terre. Le monde est si grand. Mais Gabriel ne se laisse pas abattre. Après un échange de regards complices, il quitte le couloir en compagnie de ses deux meilleurs amis – qui ont peur d’en comprendre la signification - pour se diriger vers les cachots, là où certains prisonniers ont été enfermés. Eux, doivent probablement garder de précieuses informations. Nul doute qu’avec les bons moyens de persuasion, ils n’hésiteront pas à cracher le morceau pour leur survie. Gabriel peut se montrer très pressant, autant dans ses gestes que dans ses mots. Nathaniel le déconseille, une main réconfortante sur l’épaule. Il devrait aller se reposer et reprendre cette histoire dès le lendemain, ce que Killian acquiesce avec grande conviction. Nathy est de bons conseils, et c’est sans doute ce que le guerrier de l’écarlate devrait faire, mais têtu, il ne démord pas de son idée qui lui semble tout à fait adaptée à la situation. Dans un regard particulier froid – que ses deux amis ne voient rarement – il lui annonce la réalité des faits. Sofia n’attend pas. Elle n’attendra pas lorsque les sorts fuseront de toute part. Son sang coulera bien plus vite qu’ils ne le pensent. Les slaves n’ont aucune pitié, pourquoi donc devraient-ils en avoir ? Ses mots sont violents, sont aussi tranchants qu’une lame de rasoir, et ont le don de taire ses deux compagnons. Ils ne l’ont rarement vu aussi colériques, aussi catégoriques dans ses mots. Ils le savent sanguin, mais n’en avaient réellement eu l’occasion de croiser un tel Gabriel. Celui-ci semble faire abstraction de toute humanité quand il s’approche de l’un des prisonniers. Ses yeux brillent au clair de l’obscurité d’une fureur sans nom et d’une détermination peu commune. L’interrogatoire commence. Il dure longtemps. Assez pour fatiguer Gabriel et le rendre plus qu’impatient. Nathaniel tente plusieurs fois de le raisonner, mais il n’y a rien à faire. Plus le temps passe, moins Gabriel se permet d’utiliser les bonnes manières. Killian retient le blond en lui attrapant le bras, lui intimant de ne pas le contrarier plus qu’il ne l’est déjà. Ils ne savent réellement pourquoi ils l’ont suivi en sachant pertinemment qu’ils ne parviendraient pas à le calmer, mais ils l’ont quand même fait. C’est ça aussi, les vrais amis. Lorsque vint soudainement la réponse tant attendue à la question qui lui brûlait le crâne, Gabriel le relâche dans sa cage dorée avec un air dédaigneux qu’on ne le connaissait pas. La pitié se lit sur son visage quand il referme la cellule. « Tu finiras comme les autres. En cendre. » En rejoignant l’extérieur de l’école, Gabriel s’autorise à nouveau à souffler. Son visage n’est plus aussi fermé quand ses yeux croisent ceux de ses deux amis. Ils comprennent qu’aucun mot ne parviendra à l’arrêter dans sa quête de la retrouver, alors plutôt que de s’interposer, ils le suivent, comme ils l’ont toujours fait. Il leur demande de rester auprès des autres pour n’inquiéter personne, qu’il sera plus prudent et moins voyant s’il est seul mais il n’y a rien à faire. A contrecœur, il leur demande donc de le retrouver plus loin dans vingt minutes, le temps qu’il passe dans sa chambre. Un peu dubitatif, ils le laissent disparaitre. Sans surprise, Gabriel en profite pour les laisser en plan, appeler son balai d’un coup de baguette magique et disparaitre dans la nuit. Il n’arrive que peu de temps dans ce qui ressemble à une cachette perdue en pleine ville londonienne pour moins de suspicion. Laissant son balai entre deux ruelles, il se faufile dans l’ombre et parvient à stupéfixer les quelques sorciers dont il soupçonne faire partie de ses ennemis. Il n’a pas réellement le temps de se poser ce genre de questions et éradique la moindre parcelle de doute. Gabriel connait son métier, il le fait depuis ses premières années. Il sait se cacher entre deux couloirs, observer les autres sans qu’ils ne puissent s’en rendre compte, courir sans qu’on ne puisse entendre ses pas sur le sol. Plus jeune, il le faisait déjà lors des soirées mondaines. Il s’amusait à jouer aux espions avec ses amis, à disparaitre quand on l’appelait pour réapparaitre là où on ne l’attendait pas. Il a appris, avec le temps, qu’il valait mieux savoir se camoufler en temps de guerre. Il aurait pu se jeter dans la mêlée, mais c’était sans doute trop risqué. Le but n’était pas de se faire repérer. En assommant le dernier slave qui se trouve dans le couloir, ses sens se mettent en alerte. Des pas précipités arrivent derrière lui. Se sont-ils rendus compte de sa visite surprise ? Aussitôt, il se cache derrière l’angle du couloir, les sourcils froncés. Sa baguette levée, posée tout contre lui, il attend sagement que cette personne se rapproche suffisamment pour ne pas la rater. Quand vient le moment, il jette un coup d’œil, la baguette pointée vers le bruit, et soudain, ses yeux s’écarquillent face à la surprise. « Sofia… ! » Qu’il prononce en chuchotant, ne prenant aucun risque. On pourrait les entendre.
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Cordélia Swan
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:46

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GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


C'était la première fois que Sofia se retrouvait dans une telle situation et elle devait se débrouiller par elle-même. Ce n'était pas comme lorsqu'elle s'était enfuie de Durmstrang : elle avait à ce moment là l'aide de son aimé et de ses amis et cela lui donnait bien plus de courage. Aujourd'hui, il n'y avait personne pour lui tenir la main et lui dire que tout irait bien. Elle ne devait compter que sur elle-même pour survivre et pour rejoindre celui qu'elle aimait plus que tout au monde. Gabriel était celui qui guidait actuellement ses pas sans même le savoir. Ses pensées tournées exclusivement vers le jeune homme, elle courait dans les couloirs en tentant de trouver une sortie pour réussir à s'enfuir de ce lieux sordide. Ce ne fut que lorsqu'elle le vit que son cœur se mit à battre la chamade dans sa poitrine. Pendant quelques secondes, elle crut halluciner. Il ne pouvait pas être là – c'était tout simplement impossible. Il était censé être sur une autre mission et puis, de toutes les manières, elle se trouvait très probablement dans un lieu ultra-secret et sur-protégé. Mais non, c'était bien lui. Elle l'aurait reconnu entre mille et aucun sortilège n'aurait su la tromper. C'étaient ses yeux sombres et pourtant lumineux qui la regardaient avec surprise, c'étaient ses lèvres qui formaient un 'o' parfait, sa voix tendre et aimante qui prononçait son nom comme une caresse. Sans plus attendre, la rousse se jeta dans ses bras, se serrant étroitement contre lui. Son nez perdu dans son cou, elle respira longuement son odeur qui l'apaisait et la rassurait toujours. Il était là. Ils étaient de nouveau ensemble. « Gabriel... » Elle chuchota tout doucement en embrassant sa peau douce avant de remonter le visage pour le regarder dans les yeux. Soudainement, elle se rappela l'état pitoyable dans lequel elle se trouvait. Le visage tuméfié, la lèvre en sang – sa robe était déchirée et sa coiffure complètement défaite. Elle se détacha tout doucement de lui en baissant les yeux, alors que finalement, elle venait tendrement caresser sa joue du bout des doigts avec amour et dévotion. « Tu n'aurais jamais dû venir ici mon amour. C'est bien trop dangereux. » Elle parlait toujours à voix basse pour ne pas qu'ils se fassent repérer par leurs ennemis. Si elle n'était pas sur le champ de bataille comme lui, Sofia n'était pas pour autant une inconsciente. Souvent, Maximilien Simmons venait la voir pour parler en secret des stratégies de guerre avec elle et elle savait – théoriquement, en tout cas – comment les choses fonctionnaient sur le terrain. Tenant toujours le couteau dans ses mains qui tremblaient légèrement, elle finit par le ranger sous les pans abîmés de sa robe, comme pour oublier qu'elle venait de poignarder un homme. Elle savait qu'elle ne l'avait pas tué mais elle n'aimait pas faire preuve de violence. Et ce n'était pas la seule chose qu'elle voulait oublier. Elle voulait effacer ce qui avait failli se passer, ces lèvres baveuses sur son corps et ces mains rugueuses bien trop aventureuses. Elle voulait être loin de ce cauchemar, elle voulait s'enfermer dans un cocon de douceur et d'amour avec son aimé. Elle était sûre que son amour, sa passion et sa maladresse lui feraient oublier la terrible expérience qu'elle avait vécu ici. « Il nous faut partir vite mon ange. Maintenant. » Elle était douce mais ferme. Ils ne pouvaient pas rester ici – nul doute que la Montagne n'allait pas tarder à les rejoindre avec du renfort. Et ils ne pourraient pas à deux tous les combattre. Mais ce n'était pas la seule raison qui poussait la jolie rouquine à vouloir ficher le camp. Ne regardant toujours pas le jeune homme dans les yeux, bien trop mal et honteuse, elle préférait attendre qu'ils ne soient que tous les deux seuls et au calme pour – éventuellement, si elle était obligée de le faire – lui raconter ce qu'il s'était passé. Elle connaissait suffisamment le Gryffondor pour savoir que si jamais elle commettait la bêtise de lui raconter dès à présent les sévices qu'elle avait vécu – et surtout, ceux qu'elle avait réussi à stopper – il verrait rouge et courrait avec rage et colère régler son compte à son agresseur. Or, ce n'était pas une chose qu'ils pouvaient se permettre. Pas aujourd'hui, pas ici. Regardant toujours ses pieds pour ne pas qu'il voit son visage bleui et saignant – à défaut de pouvoir cacher le fait que sa tenue était dans un sale état – elle glissa sa main dans la sienne pour entrelacer leurs doigts tendrement avant de commencer à courir en l’entraînant avec elle. Peut être que si elle prenait les devants, cela suffirait à détourner l'attention du brun sur sa condition. Mais elle avait comme un gros doute à ce sujet. Gabriel n'était pas le genre de garçon à se laisser aussi facilement manipuler. Mais pour son bien, la slave était obligée d'essayer. Elle ne voulait pas que son seul et unique amour se mette encore plus en danger pour elle. Venir ici était déjà une folie – affronter un monstre et ses subordonnés pour laver son honneur était un suicide. Et un du genre vraiment stupide.  
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:47

Un peu plus et le sort se serait échappé de ses lèvres sans qu’il ne reconnaisse sa bien-aimée. Et pourtant, c’est bien elle, sorti tout droit d’un rêve. Ou d’un cauchemar au regard de son accoutrement. Pourtant, son esprit semble s’être apaisé au simple regard qu’ils échangent dans l’ombre. Sofia, c’est la lumière au bout du tunnel. C’est celle qui éclaire les ténèbres, qui l’apaise instantanément alors même qu’il était prêt à tout faire exploser pour la retrouver. Sa chevelure rousse virevolte derrière elle quand elle se précipite dans ses bras pour l’étreindre et le serrer contre elle. Il entend presque son cœur battre encore la chamade, faut dire qu’elle a eu si peur. Sa propre cage thoracique supporte douloureusement les tambours du sien qui tape et tape à s’en arracher. Mais elle est là, et tout va pour le mieux. Ses doigts se desserrent un peu de sa baguette, il est soudainement moins crispé que la minute précédente. Tous les ennuis semblent disparaitre à son contact. Il se permet d’humer son parfum un peu effacé, perdu dans ce sinistre endroit. Sa voix s’élève doucement dans le couloir, c’est comme une douce mélodie à ses oreilles. Son prénom sonne pourtant douloureux. Elle tente de le rassurer par sa simple présence mais il n’est pas dupe du spectacle qu’elle lui offre. Elle lève la tête, c’est à ce moment-là qu’il réalise réellement l’ampleur des dégâts, comme son visage est défait, comme son visage illuminé ne cesse toutefois d’exprimer une certaine tristesse. Dans son esprit, il parvient presque à revivre les sévices qu’elle a dû subir dans ces lieux. Ses yeux suivent son regard quand elle les baisse jusqu’à sa robe, tandis que les pires pensées viennent à nouveau l’assaillir de toute part. Il n’a pas véritablement le temps de lui demander de ses nouvelles, des explications sur son accoutrement qu’elle lui chuchote des mots qui le font sourire. Sofia est tellement attentionnée avec lui que ça en devient parfois gênant. Touché par son attention malgré tout de vouloir le protéger alors qu’elle-même se trouve en danger, il l’attire un peu plus contre lui, rangeant une mèche derrière son oreille dans un geste doux et tendre. « Il est de mon devoir de te protéger et que tu le veuilles ou non, je viendrais toujours à ton secours. » Qu’il annonce un peu trop fier, mais qui montre bien sa soudaine meilleure humeur. Un sourire s’est même logé sur son visage, signe qu’elle est parvenue à faire ce que ses deux meilleurs amis avaient tenté vainement de réaliser quelques heures auparavant. Elle tremble quand même Sofia, malgré les bras protecteurs du soldat, et ses yeux ne peuvent s’empêcher de glisser jusqu’au poignard qu’elle tient dans ses mains et qu’elle range maladroitement sous sa robe. Il fronce des sourcils, relativement agacé de la voir dans de tels états. Gabriel s’est toujours promis de la protéger coûte que coûte, et ce, même au prix de sa vie, mais cette fois-ci, il ne semblait pas y être parvenu comme il l’avait souhaité. Elle est encore sous le coup de l’émotion quand elle lui attrape la main pour l’emmener vers la sortie, peu encline à vouloir s’expliquer d’elle-même sur les événements qu’elle venait de vivre. Le chemin inverse commence alors que déjà, la demeure semble se réveiller de la léthargie. Sans qu’il n’en soit réellement sûr, l’empressement de sa bien-aimée lui indique que l’on risque de tenter de les arrêter par tous les moyens. Elle est rarement aussi pressée que ce soir-là, et pourtant, Merlin sait comme elle peut parfois agir dans l’urgence. Il tente parfois d’accrocher l’un de ses regards mais elle se fait un point d’honneur à éviter tout possible contact visuel. « T’a-t-on blessé ? » Qu’il demande soudainement, n’en pouvant plus de tout ce mystère et du soudain silence qu’elle vient de leur imposer malgré lui. L'idée même qu'on ait pu la toucher le rend malade, mais le doute est pire que tout ce qu'elle peut lui faire subir. Elle le connait pourtant, elle sait comme il est curieux, comme il a besoin de connaitre son état d’esprit dans tous les détails possibles et inimaginables. Il a besoin de savoir qu'elle va bien, qu'elle n'a besoin de rien, qu'elle est saine et sauve, sans quoi, Gabriel a peur de rater quelque chose. Ils se sont toujours tout dit, même alors que certaines choses semblaient impossible à avouer, elle n’y échappera donc pas à son interrogatoire personnalisé. Il l’arrête dans la course quand il réalise qu’elle ne dira mot sans qu’il n’insiste réellement.  « Sofia, dis-moi. Parle-moi. » Sa voix est presque une supplication. Même s’il sait que ses mots ne le rendront que plus fou, il a ce besoin viscéral de savoir ce qui s’est passé. Après tout ce qu’ils ont traversé, tout ce qu’ils ont vécu ensemble et ce qu’ils vivront probablement ensemble, elle ne peut le laisser dans le doute plus longtemps. « Ce n’est pas ta faute. » Qu’il se voit pourtant obligé d’ajouter. Il a l’impression qu’elle se sent honteuse de ce qui est arrivé alors qu’elle ne devrait pas. Elle n’y est pour rien dans toutes ses histoires. Les fautifs, ce sont ceux qui ont osé lever la main sur Sofia et eux, risquent bien de le regretter toute une vie.
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Cordélia Swan
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:47

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GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Il s'en était fallu de peu pour que Gabriel lui-même mette fin aux jours de sa chère et tendre. Nul doute que le Gryffondor ne l'aurait probablement jamais supporté si une telle tragédie avait eu lieu. Heureusement, les deux amants avaient réussi à se reconnaître avant de commettre l'irréparable et ils s'étaient tout naturellement jetés dans les bras l'un de l'autre. Il n'y avait pas d'amour plus fort et plus sincère dans tout le monde magique que celui qui liait l'anglais et la norvégienne. Depuis des années, ils étaient complétement fous l'un de l'autre si bien que malgré la guerre, ils s'étaient finalement fiancés et qu'ils comptaient bientôt unir leurs vies pour toujours par les liens sacrés du mariage. La belle rousse n'avait aucune hésitation concernant le jeune homme et elle était sûre de la voie qu'elle voulait suivre. Elle voulait rester avec lui maintenant et pour toujours et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le protéger de tout – y compris de lui-même. Si le brun était absolument parfait à ses yeux et qu'elle ne changerait rien à son sujet, elle savait à quel point il pouvait se montrer tête brûlé et fonceur dans ses mauvais jours. Et nul doute que le fait qu'elle ait été kidnappée ne devait pas vraiment avoir joué de manière positive sur son humeur. Voilà pourquoi elle profita d'être proche de lui pour déposer ses lèvres sur sa peau. Quand le garçon était en colère, elle était la seule à réussir à le calmer et à lui rendre son état normal et c'était ce qu'elle tentait de faire à cet instant précis, malgré la situation, malgré son propre état. « Tu me retrouveras toujours. » Elle chuchota en guise de réponse avec un sourire tendre sur les lèvres, convaincue qu'il pourrait remuer ciel et terre pour être à ses côtés. Et la réciproque en était tout autant juste. Sofia ne s'était jamais crue capable de blesser physiquement qui que ce soit et pourtant, elle venait tout juste de le faire – juste pour pouvoir retourner dans les bras de son aimé. Ce n'était pas pour elle qu'elle s'était enfuie – c'était pour lui. Pour le retrouver. Sofia et Gabriel ne formaient qu'un et lorsqu'ils étaient séparés, la jeune fille était complétement perdue. Maintenant qu'elle était de retour aux côtés de l'homme de sa vie, elle se sentait bien mieux. Elle était de nouveau elle-même. Courant en tirant presque le guerrier de l'écarlate derrière elle,elle se mordit tout doucement les lèvres quand il finit par l'arrêter en si bon chemin. Refusant un instant de répondre alors qu'elle continuait de regarder inlassablement sur le côté, elle finit par laisser un léger sourire timide arrondir ses lèvres alors que ses yeux se relevaient en direction du guerrier. « Je vais bien. Ne t'en fais pas. » Elle affirma avec douceur, le regardant un long moment en silence dans les yeux. Laissant ses mains venir se poser sur les joues du jeune homme, elle colla son corps contre le sien, recherchant à la fois son contact et sa chaleur. Elle avait ce besoin presque viscéral de le toucher, de sentir que c'était lui qui était là avec elle et pas un autre. Gabriel était son tour, son monde, son univers et il ne devait pas imaginer à quel point il était important pour elle. « Je t'aime Gabriel. Je t'aime plus que tout au monde. » Elle chuchota tout doucement en caressant ses joues de ses pouces, venant effleurer tout doucement ses lèvres avec les siennes. « Je t'ai toujours aimé. Et je t'aimerai toujours. N'en doute jamais. » Elle ajouta dans un souffle, scellant finalement leurs lèvres dans un baiser alors que ses bras venait finalement s'enrouler autour de son cou. Se pressant toujours plus contre lui, les courbes douces et généreuses de son corps épousaient parfaitement les muscles tendus de celui de son aimé alors qu'elle lui offrait un baiser profond et amoureux, dévoué et sincère. Elle l'embrassait comme elle ne l'aurait fait qu'en privé, quand ils sont sur le point de ne faire plus qu'un, quand le secret de la nuit cache leurs unions hors mariage que certains jugeraient honteuses. Elle l'embrassait – et surtout, elle tentait de lui montrer à quel point elle l'aimait, à quel point elle était heureuse qu'il l'ait retrouvée et à quel point elle ne pouvait pas vivre sans lui. Ce n'est que lorsqu'elle entendit un ricanement mauvais et des bruits de pas qu'elle arrêta, tournant avec anxiété vers la source du bruit pour pâlir nettement. Il était là. La Montagne. Et plusieurs de ses acolytes. Et eux. Seuls. « Alors, tu es là sale petite pute. Je vais te faire payer cher ton petit coup. Très cher. Mais d'abord, on va s'amuser toi et moi. Je vais te péter les reins ma jolie. Et te défoncer chaque trou jusqu'à ce que tu n'aies plus la force de crier et de pleurer et de me supplier pour que j'arrête. Et là, enfin – je te tuerai. » Il commença en se rapprochant d'eux, alors que lentement mais sûrement, les deux amoureux finissaient par être encerclés par leurs ennemis. Pâle comme un fantôme, Sofia tenait ferment le bras de son amour en tentant d'analyser la situation pour trouver une sortie. Mais fallait-il encore que l'anglais accepte de la suivre. Et c'était pas gagné. « Et bien sûr, ton petit bâtard de copain sera invité à tout regarder. Je suis sûr qu'il adorera, pas vrai joli cœur. T'as envie de voir un vrai mal la baiser sauvagement et comme elle le mérite ta pute, hein. Cette sale chienne. » En fait, c'était même mort.  
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:49

Il la tient fermement contre lui, ne se risquant pas de la voir disparaitre à nouveau. Il ne s’en remettrait jamais. Elle est son cœur, son âme tout entier, et sans elle, une partie de lui restera éternellement vide. La perdre est inconcevable dans son rêve de futur utopique à ses côtés. « Toujours et à jamais. » Renchérit-il dans un murmure qu’elle seule entend dans les lieux. Leurs âmes sont liées, elles s’entremêlent et s’épousent aussi bien que le corps de sa bien-aimée lovée contre le sien. Il le pense, quand il lui dit amoureusement ses mots. Rien ni personne ne l’arrêterait dans sa quête de la retrouver. Il abandonnerait tout pour elle, Poudlard, sa famille, ses amis, tout, et tant qu’il serait à ses côtés, qu’il retrouverait son frêle petit corps et son sourire enjôleur, plus rien n’aurait d’importance. Ce n’est un secret pour personne que Gabriel ne peut vivre sans Sofia. Ils le savent aveuglé par l’amour, perdu dans ses sentiments beaucoup trop forts qui le perdront un jour. Mais le guerrier de l’écarlate, lui, n’en a que faire, et s’il faut mourir, alors autant mourir pour l’amour. Persuadé que même dans l’au-delà, il la retrouvera, la mort ne lui fait plus peur. Il l’attend, patiemment, sachant pertinemment que l’horloge sonnera avant l’heure. Avant cela, il profite de chaque instant que lui accorde encore la vie. Face au silence qui s’installe entre eux, il ne peut s’empêcher de vouloir en savoir plus pour combler les doutes qui viennent le hanter. Nul doute qu’elle a vécu le cauchemar dans ses couloirs et qu’elle veuille sans doute les oublier dès l’instant même où elle a quitté la salle, mais Gabriel, se sentant éternellement concerné par son sort, souhaite tout de même connaitre les conséquences de son manque évident d’observation. Parce que dans l’esprit du jeune homme, sa mission de la protéger avait été un échec total. Il avait failli à ses principes, à ses valeurs et à la seule chose qu’il considérait comme d’une importance capitale. Elle avait été kidnappée, même alors qu’il avait toujours tout fait pour qu’elle soit insaisissable dans l’esprit de leurs ennemis. Malgré les mots de sa bien-aimée qui se veulent rassurants, le doute est toujours présent dans son esprit. Il esquisse un sourire, même s’il n’est définitivement pas plus convaincu que la minute précédente. Il n’insiste pas, ils auront tout le temps d’en discuter lorsqu’ils seront rentrés, malgré l’envie pressante d’en savoir toujours un peu plus. Probablement qu’elle cherche tout autant à le protéger que lui en gardant le secret. Son impulsivité peut faire de sérieux dégâts quand on ne s’y attend pas, mais Sofia, elle, le connait par cœur. Elle sait comme il peut se montrer violent quand certaines choses ne lui plaisent pas, tout comme il peut être doux en présence de ses proches. Ses mots d’amour lui procurent néanmoins toute satisfaction et un soulagement certain, même si l’amour qu’elle ressent pour lui, n’a jamais fait partie de sa longue liste de doute. Ses yeux parlent pour elle et son visage est bien plus expressif que ses mots. Il acquiesce doucement dans un sourire, alors qu’elle se hisse pour déposer ses lèvres sur les siennes. Son baiser apaise un peu plus la guerre de l’écarlate, et c’est la première fois qu’il s’autorise à détendre ses muscles déjà terriblement endoloris par les nombreuses missions accomplies durant des mois. Autour d’eux, tout est calme. Beaucoup trop calme. Gabriel s’en serait rendu compte s’il n’était pas totalement voué à la princesse de son cœur. Un ricanement se fait entendre à l’autre bout du couloir. Ils se tournent aussitôt tous les deux et ce n’est qu’à cet instant qu’il rencontre la masse de muscles qui leur fait face. La Montagne. Il en avait entendu parler mais n’avait jamais eu la chance de le rencontrer véritablement. Il fallait croire qu’aujourd’hui était un grand jour. Bien plus imposant que Gabriel ne sera sans doute jamais – n’ayant définitivement pas la même corpulence – il ne l’impressionne pourtant guère. Encore moins quand ses mots sortent de sa bouche pour les asséner comme de violents coups de couteau sur son corps. « TAIS-TOI ! » Qu’il hurle, furieux, les mains soudainement tremblantes par cette explosion de colère qui parcoure chaque parcelle de sa peau. Il n’y a rien à faire pourtant, il continue à déblatérer un nombre incalculable de stupidités et sa provocation marche plus qu’il ne l’aurait pensé. Il n’y a pas de mot assez fort pour décrire ce que ressent à ce moment-là Gabriel, complètement fou par la situation. Ses yeux se détournent de son assaillant pour regarder autour de lui, et il réalise par la suite qu’ils sont tous les deux encerclés par bons nombres de slaves. C’était définitivement une mauvaise idée de partir sans ses deux meilleurs amis. Le guerrier de l’écarlate ne flanche pourtant pas, trop fier pour se permettre une telle chose et lève sa baguette vers l’homme le plus grand, celui qui a osé insulter sa bien-aimée. « Plus facile à dire qu’à faire, hein ? Et si t’arrêtais un peu de discuter ? VIENS TE BATTRE ! » Autour d’eux, l’assemblée se réjouit presque du spectacle qui s’annonce. Un geste de travers et tous les deux risquent de passer un mauvais quart d’heure. Son adversaire principal s’élance à sa suite alors que d’un geste de la main un peu trop brusque, il repousse Sofia sur le côté pour que tout danger puisse être écarté – ou du moins, un danger provenant de la Montagne. Les sorts fusent entre eux, tout comme les coups que Gabriel reçoit plus qu’il ne donne véritablement à son vis-à-vis. C’est compliqué pour lui de le toucher alors qu’il fait clairement deux fois sa taille. Un avantage toutefois pour recevoir les sorts qu’il lui lance. Par chance, il est plus lent, moins précis, ce qui permet à l’anglais d’esquiver et de rétorquer avec plus de rigueur. Il le désarme sans difficulté après qu’ils se soient plusieurs fois jaugés et tournés autour dans la mêlée. Gabriel finit par lui asséner un violent coup de genou dans l’entrejambe quand il est suffisamment proche de lui. La Montagne s’abaisse, une main accrochée à l’épaule du jeune homme alors qu’il commence presque à tomber sur lui. L’anglais suit son mouvement, en profite pour attraper la dague qu’il cache toujours dans l’une de ses bottes, et la plante des deux mains, avec férocité et avec une grande hargne dans le crâne de son assaillant, qui l’écrase de tout son poids, finissant tous les deux sur le sol. Le souffle coupé, la mine déconfite et la gueule en sang, il rampe péniblement plus loin, sa baguette toujours dans la main, et se relève avec difficulté. Ses yeux balayent l’assemblée, croisant chaque regard avec distance. « A QUI LE TOUR ? »  Il cherche à les faire peur, tout en sachant pertinemment qu'ils sont numériquement plus nombreux qu'eux et qu'ils n'auront aucun mal à les arrêter s'ils décident d'attaquer tous ensemble. Secrètement, il espère que les renforts viennent rapidement les rejoindre alors que son visage, lui, semble plus déterminé que jamais. Killian et Nathaniel sont en chemin, il en est persuadé.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:49

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And all the ways I got to know your pretty face and electric soul. Will you still love me when I'm no longer young and beautiful? Will you still love me when I've got nothing but my aching soul?I know you will. When you and I were forever wild SOFIEL chapitre I


GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Gabriel et Sofia sont des amoureux comme le monde en a peu connu. Ils sont fusionnels, sur la même longueur d'ondes – ils ne forment qu'un tout. Les séparer, c'est pire encore que de les tuer. Ils sont si profondément attachés l'un à l'autre que leurs propres vies leurs semblent bien dérisoires face à celle de leur conjoint. Sofia ferait absolument tout pour son âme sœur et elle était intimement convaincue que c'était également le cas pour le Peverell. « C'est une promesse ? » Elle demanda avec douceur – quoiqu'un peu taquine. Elle aimait ces moments qui n'appartenaient qu'à eux mais ce n'était peut être pas judicieux de leur part de roucouler ainsi alors qu'ils se trouvaient aux prises avec l’ennemi. Mais c'était plus fort qu'eux – leur amour comptait plus que tout au monde et dès qu'ils se retrouvaient ensemble, tout finissait inexorablement par disparaître – même la plus terrible des missions. Et ils étaient là, s'embrassant avec tendresse et douceur comme s'ils s'étaient retrouvés à cet instant dans les appartements privés de la jeune fille. Et bien évidemment, ils ne fallu pas longtemps pour que leurs adversaires les retrouvent et ne les attaquent. Sans le vouloir, Gabriel envoya Sofia au sol, la blessant un peu plus légèrement mais la jeune femme n'avait pas le temps de s'abattre sur son sort. Si son aimé était aux prises avec la terrible Montagne, elle devait s'occuper des autres soldats qui semblaient bien décidés à s'en prendre à elle. Si la rouquine était un véritable petit rat de bibliothèque, elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'utiliser ses connaissances au cours d'un duel. Tentant rapidement de se rappeler les fois où elle avait observé son fiancé s’entraîner, elle tenta tant bien que mal de se protéger du mieux qu'elle pouvait – jusqu'à ce que finalement, son agresseur ne s'écrase au sol, vaincu par Gabriel. Cependant, celui-ci était désormais dans un état presque aussi mauvais que le sien et le grabuge n'avait fait que ramener encore plus de slaves – désormais plein de haine face à la mort d'un de leurs camarades. La situation semblait être perdue d'avance et pourtant, soudainement, alors que leurs ennemis s'apprêtaient à se jeter sur eux, une fumée surgit de nulle part et elle sentit une main l'attirait en arrière. Glapissant de surprise, elle finit par afficher un sourire en reconnaissant l'espliègle Kilian qui, profitant de la situation, l’entraîna à sa suite. Se retournant, elle vit également Nathaniel aider Gabriel et c'est ensemble que les quatre Poudlardiens réussir à s'enfuir à balais – la jeune fille s'accrochant fermement à la taille de son camarade de Serdaigle. Rapidement, les jeunes gens réussir à rejoindre les châteaux et alors qu'ils finissent par atterrir sur l'herbe fraîche, elle se releva un peu difficilement pour étreindre tendrement Kilian. Elle n'était pas étonné de voir qu'il était venu à elle – ils se considéraient après tout comme un frère et une sœur. « Merci. » Elle chuchota tout doucement avant de se détacher pour venir caresser une joue de Nathaniel et embrasser l'autre. « A toi aussi. » Elle était émue à cet instant précis et c'est avec une tendresse toute particulière qu'elle alla finalement se blottir contre Gabriel en fermant lentement ses yeux pour profiter de sa chaleur. Ils s'en étaient sortis, ensemble, et il n'y avait plus personne pour les séparer désormais. Cette aventure l'avait épuisée, aussi bien physiquement que mentalement et ses blessures étaient bien plus importantes qu'elle ne l'avait imaginé, si bien qu'elle finit par s'évanouir, le noir l'envahissant complétement. Quand finalement, elle réussit à rouvrir les yeux, elle était allongée dans son lit. Nul doute qu'un des garçons avait du la remonter jusque là et elle se sentait quelque peu honteuse d'avoir ainsi perdu connaissance. Son corps lui faisait toujours terriblement mal et elle n'osait pas se relever pour observer son reflet dans le miroir. Nul doute qu'elle devait avoir une mine atroce à cet instant précis et elle pâlit d'autant plus à l'idée que son tendre fiancé puisse la voir ainsi. Prenant sur elle de se redresser lentement, elle remarqua qu'elle n'était plus vêtue que de sa robe de nuit, ce qui ne fit que renforcer son malaise. Elle espérait que c'était une des filles charger des soins et non pas Gabriel qui l'avait changée, sinon celui-ci avait du voir les traces de coups, de griffures et les marques de dents qui parcouraient son corps – dont certaines parties que lui seul n'aurait jamais du voir. Avançant d'un pas hésitant jusqu'à sa coiffeuse, elle s'y assit calmement et élégamment en attrapant une brosse à cheveux pour commencer à peigner sa longue chevelure rousse qu'elle avait ramené intégralement sur une de ses épaules. Elle devait impérativement se donner une meilleure allure avant de redescendre pour retrouver les autres. Elle ne voulait pas les inquiéter davantage. Elle se sentait déjà suffisamment coupable. Chaque geste lui faisait atrocement mal, mais elle ne s'arrêtait pas pour autant. Elle devait aller jusqu'au bout. Elle devait surmonter ce qu'elle venait de vivre.  
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:51

« C’en est une. » Et ses promesses, Gabriel les a toujours toutes tenues. Il se souvient des paroles de son père quand il était plus jeune. De ses mots frappant de vérité, si inspirants que la foule se serait bousculée pour l’entendre. Même le plus insignifiant engagement demande à être réalisé, qu’il ne cessait de lui rappeler entre deux soirées mondaines. En grandissant, Gabriel en est intimement persuadé. Sa vie n’aurait jamais été la même s’il n’avait pas été un homme de parole. Sofia, il ne l’aurait peut-être jamais retrouvé après leur rencontre s’il ne s’était pas efforcé de retourner ciel et terre pour croiser à nouveau ses deux émeraudes. Quand il prononce ses mots, son ton catégorique, comme s’il lui faisait un serment solennel. Son âme est à jamais lié avec la sienne et rien, ni personne ne parviendra à les séparer. Pas même le colosse qui leur fait face. Malgré sa taille et sa musculature à en faire pâlir plus d’un, le guerrier de l’écarlate lui fait mordre la poussière. Il esquive ses coups avec la grâce d’un danser étoilé, se pavane presque autour de lui, se prend des coups avec la dignité et l’honneur d’un véritable soldat de guerre, et lui plante finalement sa dague dans le crâne avec la férocité d’un homme enragé. Ce coup, c’est une vengeance personnelle pour avoir bafoué sa très chère Sofia. Quiconque se permet de l’insulter, se prépare à la colère de Gabriel. Autant dire qu’il ne jette pas ses paroles en l’air lorsqu’il s’adresse à l’assemblée. Ils n’ont pas peur, mais sa prière silencieuse parvient à ramener ses deux meilleurs amis qui surgissent de nulle part pour les sauver de ce qui s’annonçait être un véritable massacre pour le couple adoré. Il cligne des yeux et Nathaniel se retrouve à ses côtés. Il a son bras qui entoure ses épaules pour l’attirer vers la sortie. Gabriel cherche à l’arrêter, lui demande plutôt d’aller retrouver Sofia, mais dans un échange de regards complice, il comprend qu’elle en a bien assez avec Killian auprès d’elle. Ils embrochent leurs balais et disparaissent aussitôt dans la nuit. Gabriel esquisse un sourire, il entend presque les slaves les maudire pour trois générations. Sans obstacle, ils rejoignent l’école et le guerrier de l’écarlate se permet un bâillement durant le chemin, qui permet à son blondinet de meilleur ami de commencer une conversation détendue, histoire d’oublier le pénible moment qu’ils viennent de passer. En retrouvant Poudlard, Sofia les remercie tendrement, suivi de Gabriel, qui ne fait que confirmer l’amitié que tous les quatre partagent depuis longtemps. Il ne reste guère assez longtemps pour pouvoir en discuter plus longtemps que sa bien-aimée, blottie contre lui, s’évanouit dans ses bras. Surpris, il la retient de justesse. Une petite poupée de porcelaine. Même blessée, elle était belle comme un cœur. Ses amis sur ses talons, il l’amène jusqu’à sa chambre avec une précaution rare, transportant l’un de ses trésors, le plus important à ses yeux. Nathaniel et Killian décident de leur laisser plus de tranquillité et dans un regard, ils quittent tous les deux les appartements de la demoiselle pour l’attendre à l’extérieur. Gabriel lui ôte délicatement sa robe déchirée qu’il jette sur le sol sans plus de ménagement et réalise les nombreuses marques et morsures qui tâchent sa si belle peau. Un peu tremblant, il caresse du bout des doigts certaines cicatrices en se promettant que ce seront les dernières. Il a honte, Gabriel, de voir qu’il est incapable de la garder en sécurité, de voir comme il ne parvient pas à lire en elle et deviner ce qu’on lui fait subir. Il aimerait qu’elle n’ait pas à souffrir de cette guerre, qu’elle ne soit pas une victime de plus dans cette liste qui ne cesse de s’allonger un peu plus à chaque heure passée. Mécontent, il l’habille néanmoins de l’une de ses robes de nuit, sa préférée avant de la border toujours avec la plus grande patience, dans son lit. Il s’assoit ensuite au bord et ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire en la voyant plus paisible que lorsqu’il l’avait retrouvé dans cette demeure hantée. Elle ne souffre plus dans ses rêves. Il range une mèche derrière son oreille et volontairement, glisse jusqu’à sa joue. Elle ressemble à un ange tombé du ciel. Son ange protecteur. Il se permet de passer un chiffon mouillé sur son visage, nettoyant les dégâts causés par sa mésaventure et finit par lui embrasser le front. Son geste est maternel et c’est la première fois qu’il a la chance de pouvoir s’occuper d’elle. En temps normal, elle est toujours celle qui soigne ses maux. Aujourd’hui, les rôles s’inversent et lui permettent de montrer un autre aspect de sa personnalité. Lui aussi peut être délicat et attentif à ses besoins. Il n’est pas seulement un soldat impulsif, il est aussi un homme amoureux. Après un dernier regard, il quitte la chambre pour rejoindre ses amis. Il lui faut du repos. Et surtout du calme. Durant sa toilette, la discussion tourne sur le manque de sérieux de Gabriel et de ses envies suicidaires suite à sa discrète fuite pour retrouver Sofia. Malgré le sujet, la bonne humeur est revenue chez les trois mousquetaires. Ensemble, ils retrouvent ces rares moments d’insouciance. Ils en profitent même pour « voler » quelques friandises dans les cuisines censées être fermées à cette heure-ci, et mangent les gâteaux qui leur rappellent de bons souvenirs. Un peu plus et cela se serait terminé par une bataille de nourriture, mais Gabriel décide qu’il est temps pour lui de retourner auprès de sa belle. Il lui prépare un plateau et la sachant végétarienne, prend quelques légumes et fruits qui lui feront sans doute plaisir à son réveil. En entrant silencieusement dans sa chambre, il ne se doute pas un seul instant qu’elle a quitté les bras de Morphée. Elle semble avoir repris quelques couleurs. Rassuré, ses muscles se détendent et il se permet enfin un véritable sourire quand leurs yeux se croisent à travers le miroir. Il s’approche, pose finalement le plateau sur ses draps pour s’approcher derrière elle. « Laisse-moi faire. » Qu’il lui dit alors qu’il prend la brosse qu’elle lui tend pour peigner sa longue chevelure rousse. Gabriel n’a jamais fait ça, et elle doit probablement s’en rendre compte tant ses gestes sont lents, sont longs, et sont précautionneux. Il ne veut pas lui faire de mal, ni lui arracher le moindre cheveu. Ils sont si beaux, ce serait du gâchis. « Tu devrais être couchée, tu as besoin de repos, » Il ne peut s’empêcher de la sermonner, et malgré son ton qui se veut réprobateur, il réalise qu’il est plus amusé que fâché par cette idée. Entendre ce genre de choses de sa propre voix, c’est aussi surprenant que de le voir coiffer de lui-même Sofia.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:52

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GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Elle pensait sincèrement que le jeune homme devait avoir mieux à faire que de revenir la voir. La belle rousse n'en était pas fâchée – loin de là. Elle comprenait les devoirs et responsabilités qui allaient avec la place et le rang de Gabriel dans cette guerre et elle ne comptait pas être une de ces épouses qui mettaient de la pression supplémentaires sur les épaules de leurs époux juste parce qu'elles se sentaient seules. Il était vrai qu'il lui manquait souvent et que le château lui semblait bien froid et vide sans le brun à ses côtés mais elle avait fini par s'y habituer. C'était sa vie maintenant, et elle ne la changerait pour rien au monde. La guerre finirait bien par se terminer un jour et ils pourraient enfin fonder cette famille dont elle rêvait tant. Elle pensa alors à son neveu, une immense tristesse venant se peindre sur ses traits. Elle n'avait jamais osé l'amener à Poudlard, de peur que certains et certaines ne s'en prennent à lui et ne lui fassent payer les soi-disant actes de son père. Elle n'aurait jamais pu se le pardonner si quelque chose arrivait à Aleksander Junior et c'était pour cela qu'elle avait l'éloigner aussi bien de Poudlard que de Durmstrang mais ce n'était pas pour autant qu'elle avait cessé du jour au lendemain d'être une tante et dès que l'occasion se présentait, elle retournait le voir et passer un peu de temps avec lui. Même Gabriel lui-même ignorait tout de ces petites visites secrètes et elle attendait que le conflit avec l'école de magie slave soit terminé pour lui en parler. Elle ne voulait pas le placer dans une position inconfortable avec ses camarades, pas maintenant, jamais en fait. Elle le faisait passer avant toute chose et cela n'allait pas changer aujourd'hui. Elle sursauta cependant en croisant son reflet dans le miroir avant de sourire tendrement, avec tout l'amour qu'elle lui portait brillant au fond de ses yeux. Elle était surprise – mais cela la rendait véritablement heureuse de le retrouver aussi rapidement. Elle ne peut s'empêcher de secouer légèrement la tête en voyant le plateau de nourriture – peu étonnée par les attentions de son fiancé. Celui-ci avait toujours été l'homme parfait avec elle et elle ne pouvait s’empêcher de s'estimer chanceuse de l'avoir dans sa vie. Il était son prince charmant, son héros, le seul qu'elle ne serait jamais capable d'aimer. Lui tendant la brosse avec un éclat amusé dans le regard, elle le regarda la coiffer à travers le miroir, suivant de ses yeux ses mouvements lents et précautionneux. « Tu t'y prends très bien. » Elle le complimenta avec gentillesse, un léger sourire flottant sur sa bouche carmin. C'était la première fois qu'il le faisait et elle ne pouvait trouver la situation que très agréable et intime. Il lui semblait que depuis leurs fiançailles, ils étaient encore plus proches que jamais et cela lui réchauffait tout doucement le cœur. Elle ne pouvait pas attendre de devenir officiellement sa femme aux yeux de tous – car aux leurs, elle l'était déjà. « Je vais bien, Gabriel. Je vais bien. » Elle lui répondit lentement en le regardant à travers le miroir. Elle trouvait toujours qu'elle avait une horrible mine et elle aurait préféré qu'il ne la voit pas comme cela mais il était désormais trop tard. Elle était également un peu nerveuse – elle était désormais sûre que c'était lui et lui seul qui s'était occupé d'elle et qui avait donc du voir les dommages apportés à son corps. Si cela avait été une autre personne, elle aurait pu réparer les dégâts avant qu'il ne s'en aperçoive mais c'était désormais bien trop tard. Bien décidée à ne pas aborder le sujet pour ne pas lui faire du mal ou pour ne pas le mettre en colère, elle laissa ses yeux dériver en direction du reflet du plateau dans le miroir alors qu'elle secouait légèrement la tête « C'est adorable de ta part mais il y a bien trop de nourriture pour moi. Nous allons devoir partager. » Bien évidemment, elle se doutait qu'il avait probablement du déjà manger tout un tas de cochonneries avec ses meilleurs amis mais il y avait définitivement bien trop de choses à manger pour elle. Sofia n'avait jamais été une grosse mangeuse. Elle picorait de temps à autres, un petit bout par ci, un petit bout par là, mais elle avait toujours énormément de mal à avaler de grosses portions. La guerre n'avait fait que renforcer ce trait comportemental et même si certains essayaient de la faire manger plus – Gabriel y comprit – c'était peine perdue. Et puis, aujourd'hui, avec tout ce qu'elle avait vécu, son estomac était encore tout retourné. Mais elle mangerait. Pour lui. Pour son Gabriel.  
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:53

Gabriel se bat pour l’amour. Il retrouve tous les jours le champ de bataille pour espérer un jour pouvoir le raconter à ses enfants. Il leur racontera comment la paix a été retrouvée, comment il a rencontré Sofia, comme elle l’a fait sourire quand il lui avait dérobé son petit ruban et qu’elle s’est mise à le courir après. Il leur dira que même la guerre ne les a jamais séparés. Il leur expliquera comme suivre son cœur est une chose que l’on apprend en devenant un véritable homme. Gabriel s’est toujours laissé guider que par l’amour des siens. Il s’est toujours battu pour le bien-être des autres, et surtout celui de ses proches et une en particulier. Rien ne lui est plus important que de savoir ses proches en sécurité et surtout, heureux. Et le moindre sourire dessiné sur leurs lèvres est déjà une grande victoire. Lorsque Sofia lui en montre un avec une tendresse infinie, son moral reprend de l’aplomb. Dans ce simple geste d’affection, elle lui réchauffe le cœur en lui prouvant qu’elle semble aller mieux que les précédentes minutes. Malgré son visage un peu endormi et les quelques dernières traces de fatigue, Sofia illumine la salle par sa simple présence, lui montrant ainsi qu’il ne devait probablement pas s’inquiéter autant pour elle. Il ne peut néanmoins pas s’en empêcher, étant constamment sur le qui-vive. Connaissant la guerre et les conséquences de celles-ci sur les autres – certains étant plus sensibles que d’autres – Gabriel se montre toujours à ses petits soins quand il en a l’occasion. Après tout, plus le temps passe, moins il lui semble pouvoir passer du temps avec elle. Il profite même de cet instant intime pour lui brosser sa chevelure, chose qu’il n’avait jamais fait auparavant. En le voyant se comporter ainsi, Killian aurait probablement ri. Se rendant compte de sa lenteur et de ses manières soudainement plus rigoureuses, elle cherche à le rassurer. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres. « Est-ce que c’est vraiment le cas ? » Qu’il lui demande en lui embrassant le crâne. Il connait Sofia et son don pour détendre l’atmosphère et rendre les choses plus faciles. Il sait aussi qu’elle s’est toujours montrée douce avec le monde, même alors que le monde l’a persécuté. Il est évident qu’elle ne lui avouerait jamais qu’il est peu doué de ses mains, même si c’était vraiment le cas. Elle ne se permettrait pas une telle remarque alors qu’il se montre si tendre avec elle et qu’ensemble, ils partagent enfin un moment unique. Malgré les propos rassurants qu’elle lui annonce, Gabriel est peu convaincu. Depuis leur première rencontre, il ne l’a jamais entendu se plaindre de son sort. Elle s’est toujours montrée digne et forte même alors que la situation se montrait difficile. Ce soir encore, elle ne déroge pas à la règle. Et pourtant, Merlin le sait comme il est compréhensif, comme il ne la jugerait pas sur ses propos. Il ne cesse de lui répéter qu'elle peut tout se permettre avec lui, elle reste néanmoins toujours un peu timide et réservée. « Je te connais, tu le sais ça ? » Et dans cette question, il sous-entend ce qu’il a découvert en la changeant pour la coucher. Il a remarqué les cicatrices, les morsures sur sa peau nue. Elle ne peut plus faire semblant. Elle ne peut rien lui cacher éternellement. Même si parfois il ne comprend pas certaines de ses réactions, il parvient toujours à avoir les réponses à ses questions. Et cette fois encore, elle ne pourra se dérober. Son ton reste pourtant agréable, affectueux et gentil. Il ne veut pas qu’elle se ferme et qu’elle décide qu’il est probablement trop impétueux pour supporter son récit. L’ignorance serait la pire chose qu’elle lui offrirait dans cette situation. Il a besoin de savoir pour pouvoir en faire le deuil. Elle se tourne néanmoins vers le plateau dans un sourire pour lui proposer de partager. Gabriel a déjà mangé avec ses deux amis, il s’est même goinfré à leurs côtés mais il ne lui refusera pas ce plaisir. Après ce genre de missions harassantes, il a toujours besoin de se remplir le ventre pour se détendre. Heureusement, il n’a pas vraiment le temps de se reposer sur ses acquis, et finit toujours par brûler ses calories par ses nombreux aller-retours. « Je t’aiderai en mangeant une framboise, à la seule condition que tu me racontes. » Qu’il dit en riant de bon cœur et en rester léger dans ses termes. Une seule framboise pour toute une histoire, ce n'est définitivement pas équitable mais au moins, cela aura détendu l'atmosphère par sa proposition. Avec ça, si elle n'est pas convaincue par sa bonne volonté et son calme, il ne peut plus rien faire. Il dépose finalement la brosse sur le bureau avant d’attraper la main de sa bien-aimée pour l’emmener jusqu’au lit. « Ma dame, installez-vous, je vous en prie. » Il l’aide à s’asseoir comme un gentleman l’aurait fait avec une dame de haute noblesse. Il rapproche ensuite le plateau vers elle, se laisse tomber à ses côtés, l’observant avec attention, un sourire amoureux jusqu’aux oreilles. Il est béat face à sa beauté et sa prestance qui surplombent le reste. Même fatiguée et blessée, elle reste une dame élégante. Sa dame. C’est tellement beau qu’il en pleurerait.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMer 16 Juil - 13:54

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GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Comment Sofia pourrait elle ne pas être heureuse alors que Gabriel était enfin à ses côtés ? Elle n'aurait su être plus comblée qu'à cet instant précis. Il était là, avec elle, et ils n'avaient plus à se soucier du monde extérieur. La rousse aurait voulu que la vie soit tout le temps comme ça, qu'ils puissent enfin vivre rien que tous les deux, loin de la guerre et de ses atrocités. Ils pourraient fonder une famille, l'élever, grandir et vieillir ensemble – c'était tout ce qu'elle n'avait jamais désiré. Rien de plus, rien de moins. Et tout au fond d'elle, elle espérait également que son fiancé partageait les mêmes aspirations tout au fond de son cœur. Le mariage serait un premier pas vers cette vie rêvée et idéalisée qu'elle faisait tout pour mettre en place. Si les gestes du brun étaient peu assurés et terriblement maladroits, elle aimait énormément le fait qu'il prenne soin ainsi d'elle. Elle pouvait ressentir à quel point il l'aimait et c'était quelque chose qui lui mettait du baume au cœur et qui lui faisait plus de bien que n'importe quel baume ou potion de soin. Gabriel était probablement l'homme le plus amoureux et attentionné du château et  elle savait qu'elle était la femme la plus chanceuse au monde pour l'avoir dans sa vie. Ce soir encore, il lui avait prouvé à quel point il tenait à elle, à quel point il aurait pu remuer ciel et terre pour la retrouver et la sauver de tout ceux et celles qui oseraient tenter de lui faire du mal. Elle lui rend son sourire à travers le miroir, venant caresser tendrement son bras avec douceur pour lui témoigner tout son affection et sa dévotion. « Je ne l'aurais pas dit cela n'était pas le cas. » Elle était honnête Sofia – du moins, elle essayait toujours de l'être, en disant les choses simplement et toujours avec considération. Elle ne voulait pas froisser les autres – encore moins les blesser – mais elle pensait que la sincérité était la condition sine qua none de toutes les bonnes et saines relations. Et ce soir, elle voyait bien toutes les tentatives plus ou moins subtiles de la part de son petit ami de savoir ce qu'il s'était passé pendant qu'elle était captive de la Montagne. Elle allait le lui raconter puisqu'il y tenait tant – mais surtout, parce que celui-ci était déjà mort et que donc le Gryffondor ne chercherait pas n'importe quel moyen pour aller la venger. « Et je te connais moi aussi. » Elle susurre en réponse, levant ses doigts pâles pour venir caresser tendrement sa joue. Oui, elle le connaissait son impétueux et courageux lion et elle savait que pour elle, pour son honneur ou son amour, il n'aurait pas peur de risquer sa vie – une chose qu'elle, elle n'était pas prête à mettre en jeu. Non, elle ne méritait pas la vie d'un tel être et elle ne voulait pas qu'il meurt pour elle. Ça, jamais. Riant légèrement à sa remarque – vraiment, une framboise contre la vérité c'était un bien piètre deal – elle se laissa conduire jusqu'au lit, s'asseyant délicatement alors qu'il poussait le plateau entre eux deux. Prenant timidement une framboise, elle tendit les doigts pour le porter aux lèvres du brun, rougissant un peu au geste. Cela faisait des années qu'ils étaient ensemble mais elle ne pouvait s'empêcher de continuer à rougir comme aux premiers jours. « Tu ne vas pas aimer ce que je vais te raconter, Gabriel. » Elle commença lentement, avant de soupirer longuement en voyant que cela ne suffisait pas pas à lui faire changer d'avis. Venant caresser de nouveau sa joue puis ses lèvres du bout des doigts, elle finit par prendre un grain de raison, le faisant tourner distraitement entre ses doigts. «  Je suis sortie de Poudlard car les soldats du sable avaient besoin d'ingrédients pour soigner les blessés. Quand j'étais à Pré-au-Lard, des élèves de Durmstrang sont apparus de nulle part et ont commencé à tuer tout ce qui bougeait. Je m’apprêtais à rentrer mais j'ai vu... j'ai vu un petit enfant seul entrain de pleurer et j'ai tenté d'aller le sauver et de rentrer au château avec lui mais c'est là que j'ai été touchée par un sortilège... Je crois cependant qu'il a réussi à s'enfuir car il n'était pas avec moi quand je me suis réveillée. » Elle s'arrêta, pensive, se laissant tomber sur le côté pour être allongée sur le lit. Elle tentait de se rappeler au mieux de ce qu'elle avait vécu et ne pas oublier un détail important à lui raconter. Elle le regardait toujours, ses deux mains sous sa joues alors qu'elle tenait tout doucement les draps entre ses doigts. « Quand je me suis réveillée on était plusieurs dans une grande salle. Je pense qu'ils avaient déjà reconnu qui j'étais et la Montagne... Elle m'a mise sur son épaule pour m'emmener jusqu'à ses appartements. » Elle se tue tout doucement, sa main venant chercher celle de Gabriel. Elle n'avait pas besoin de soutien, non, à vrai dire, elle essayait de prévenir la tempête qui risquait de se lever dans les instants à venir. Elle connaissait bien son futur époux et elle savait que la révélation de ce qu'elle avait vécu ne le laisserait pas de marbre et qu'il valait mieux qu'elle tente de l'apaiser un peu avant, pour ne pas qu'il détruise le pauvre malheureux qui oserait croiser sa route et qui ne portait pas le doux prénom de Sofia. « Une fois arrivée il a... Hm, il a commencé à me frapper et à utiliser des sortilèges de tortures. Je pense... Je pense qu'il voulait faire en sorte que je ne sois pas trop combative pour la suite – ou juste se venger de ma... de ma trahison ? Après ça, il a... commencé  à déchirer mes habits et.. Et à me tripoter avec ses mains, ses lèvres et... et ses dents un peu partout – en... en continuant à donner des coups. C'est quand il a retiré mon dessous puis qu'il a commencé à retirer s-son bas p-pour... pour... que je me suis rappelée d-du couteau que tu m'avais donnée. C-Comme il était cachée au niveau de mon pied, il n'avait pas déchiré cette partie du bas de la robe et donc il n'avait pas pu le voir. Je l'ai pris, je l'ai enfoncée dans sa cuisse nue et j'en ai profité pour m'enfuir. Et c'est là que je t'ai retrouvé. » Elle termina en soufflant tout doucement, ne le quittant pas des yeux. Elle se sentait un peu nauséeuse en y repensant mais elle arrivait tout de même bien à gérer la situation. Elle était vivante, il n'avait pas eu le temps d'arriver jusqu'au bout et désormais, elle était à l'abri avec son fiancé. Elles étaient nombreuses dans son cas à ne pas avoir eu cette chance et elle ne pouvait pas se plaindre de sa situation. Et elle ne le ferait pas, pas ce soir, pas maintenant, jamais.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyMar 22 Juil - 16:13

Ce moment de tendresse est une bouffée d’air frais pour Gabriel. Ils ont laissé derrière eux les ravages de la guerre. Dans la chambre de la demoiselle, ils sont protégés des horreurs de la journée. Ils sont enfermés dans leur cocon sans que personne ne puisse les extirper de ce semblant de bonheur. Ils le toucheraient presque du doigt. Il peut se consacrer à l’amour tout entier qu’il porte pour la petite rousse qui lui rend son sourire avec tendresse. Elle caresse son bras, lui assurant qu’il s’y prend très bien. Le jeune homme est dubitatif mais ne refuse pas ce compliment. Avec tout ce qu’il vit depuis quelques mois, il accepte avec plaisir ces petits mots d’amour qui viennent lui donner du baume au cœur. Pour simple réponse, il s’abaisse pour lui voler un baiser avec gourmandise, avant de revenir vers sa tâche initiale. Il n’aimerait pas qu’elle pense qu’il en profite alors qu’elle est en état de faiblesse. Il souhaite d’abord qu’elle se remette sur pieds et qu’elle puisse se détendre à ses côtés. Mais avant cela, curieux de nature, il a besoin de savoir ce qu’il lui est réellement arrivé. Parler peut soulager la conscience. Il ne le sait que trop bien. La communication a toujours été un moteur important dans ses relations. Lorsque certains raids sont plus compliqués et plus pénibles à supporter, Gabriel et sa troupe se réunissent pour pouvoir discuter de leurs ressentis. En plus de permettre aux plus sensibles de ne pas craquer sous la pression, cela instaure un sentiment de confiance qui les rapprochent et les amènent à se considérer comme des frères d’armes – et parfois bien plus. Peu habituée à la violente et à la vulgarité de certains slaves, il est tout naturel pour lui de vouloir l’aider à passer à autre chose. Il baisse la tête – un enfant pris à son propre piège - dans un sourire à sa réponse. Vrai. Ce n’est un secret pour personne, le jeune homme est une pile électrique qui réagit au quart de tour pour la moindre remarque déplacée que l’on ferait à sa bien-aimée. Un simple regard noir peut le rendre colérique et le pousser à hausser la voix, et elle en sait quelque chose. Elle tente de le préserver, et c’est tout à son honneur mais en restant aussi mystérieuse, elle ne fait que l’angoisser plus. Si elle reste silencieuse, c’est qu’il s’est bien passé quelque chose de terrible dans ces lieux. Il ne peut que vouloir en savoir plus. Il en vient même à lui faire une proposition enfantine qui cache en réalité sa volonté de vouloir lui faire cracher le morceau, qu’elle répond par un rire. Heureusement, sa bonne humeur revenue parvient tout de même à le persuader que cela n’est pas aussi grave qu’il ne le pense. Elle semble avoir réussi à passer à autre chose, un bon signe. Installés confortablement sur le lit, il sourit, plus qu’amusé par son geste alors qu’elle tente timidement d’approcher la petite framboise à ses lèvres. Il l’attrape avec ses dents et y mord avec appétit. Sa bonne humeur est pourtant bien vite remplacée par un sentiment d’angoisse qui peu à peu, vient s’installer en lui. Ils ne plaisantent plus. Le ton qu’elle emploie est plus précautionneux qu’à l’ordinaire, et sa prévention ne fait qu’accentuer son intérêt. Il ne sourit plus, l’encourage du regard, son attention toute tournée vers elle. Gabriel a repris son sérieux, et soudainement, les ravages de la guerre reviennent prendre place dans la salle. Durant son récit, il n’est pas le moins du monde surpris par sa volonté de sauver un enfant perdu dans la rue. Sofia a toujours eu un grand cœur et il se demande parfois comment certains élèves de Poudlard pouvaient encore penser qu’elle n’était pas digne de confiance. Elle était probablement plus généreuse que certaines anglaises de ce château. Malheureusement, il ne se souvient pas avoir croisé un enfant lorsqu’il est revenu la chercher, mais acquiesce avec certitude pour la rassurer. Il ne doute pas un seul instant que leurs camarades aient réussi à le sauver, même si pour cela, il avait fallu abandonner Sofia à son triste sort. Ce n’est pas ce qu’il aurait fait, mais il n’est sans doute pas objectif. Il lui caresse tendrement la joue, l’encourageant à ne pas cesser son récit. Il voulait tout savoir dans le moindre détail. Sa caresse s’arrête à la prononciation de la Montagne, le dégout le prenant soudainement à la vision de cet homme qu’il avait abattu sans un regret. Malgré la main de bien-aimée qui vient prendre la sienne, Gabriel est crispé. Il ne dit rien, mais il n’en pense pas moins. Il se redresse à la continuation de son récit. Ses muscles sont tendus, les traits de son visage tirés. Elle aurait effectivement peut-être dû garder tout cela secret. Les battements de son cœur augmentent la cadence, s’imaginant la scène se rejouer dans son esprit comme s’il avait été avec eux. Il cligne des yeux pour chasser ce mauvais spectacle alors que sa main se retire de celle de Sofia. Gabriel est en colère, il est furieux et prêt à exploser. Il se lève, tourne quelques instants dans la pièce, ses poings si serrés à tel point que ses ongles s’enfoncent presque dans sa chair. S’il l’avait su, le défunt ne serait plus qu’un tas de poussières. « Quel espèce de… ! » Il s’interrompe, aucun mot ne parvenant à décrire véritablement ce qu’il pense de lui. Le coup qu’il frappe contre le mur est si violent qu’il laisse une marque parfaitement distincte après avoir retiré sa main. Le jeune homme est si enragé qu’il ne ressent pas immédiatement la douleur. Ce n’est que lorsqu’il se retourne pour faire face à une Sofia effarée qu’il comprend qu’il n’aurait peut-être pas dû s’emporter devant elle. Ce n’est pas un comportement à adopter face à une dame. « Je… suis désolé. Est-ce que ça va ? » Il se rapproche un peu d’elle alors que déjà il ressent la peine que lui cause son poing. « …En es-tu vraiment sûr ? Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? Dis-le-moi et je m’exécuterai. Je suis tellement désolé pour ce qu’il t’a fait subir… » Ses mains se posent sur son visage pour caresser ses joues du bout de ses pouces, avant de l’attirer contre lui dans une étreinte ferme et protectrice. Il ne lui laisse pas le temps de réagir, se perd dans ses paroles et ses questions. « Je vais tous les tuer pour ce qu’ils t’ont fait, je te le promets. Je vais les exterminer un par un. » La colère parle pour lui. Il compte bien tenir sa promesse coûte que coûte. Personne n’a le droit de toucher sa Sofia et encore moins l’un de ses saligauds. Malgré sa fatigue, il est déjà prêt à repartir sur le champ de bataille.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptySam 23 Aoû - 5:04

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GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Malgré la guerre, Sofia et Gabriel continuent de s'aimer chaque jour un peu plus fort que les précédents. Ils trouvent toujours un moyen de passer un peu de temps ensemble, de se montrer à quel point ils tiennent l'un à l'autre et de faire vivre leur histoire malgré les temps horribles qui courent. Beaucoup pensaient à l'arrivée de la slave que les choses ne dureraient pas. Le gryffondor était d'un naturel impulsif et impétueux et désormais qu'il avait pu obtenir ce qu'il voulait, il allait probablement passer à autre chose. Mais non : Gabriel tout comme sa douce était constant dans ses inclinations et il n'avait jamais cherché à trahir sa dulcinée qui lui rendait sa fidélité au centuple. Sofia n'avait besoin de rien d'autre que son fiancé pour être heureuse et quand elle était en sa présence, rien d'autre ne comptait. C'était Gabriel et elle contre le reste du monde. C'était lui qui lui avait donné la force d'affronter la Montagne, lui qui lui avait donné le courage nécessaire pour tenter de s'enfuir et de le retrouver. Elle n'était pas une guerrière pas plus qu'une survivante et pourtant, la simple pensée de son aimé suffisait à réveiller en elle des forces insoupçonnées. Les deux sorciers ne sont pas un couple ordinaire : ils sont deux âmes sœurs que rien ni personne ne pourra jamais séparer et ils font tout leur possible pour que jamais – jamais - ils ne restent trop longtemps loin de l'autre. A l'écart de la foule dans ses appartements, Sofia était bien en compagnie de l'homme qu'elle aime. Elle n'avait besoin de rien de plus pour oublie les horreurs qu'elle venait de vivre et elle pourrait très bien se contenter de cela pour s'en remettre. Mais pas Gabriel. Non, le jeune homme avait besoin de savoir, le jeune homme avait besoin de comprendre pour pouvoir passer à autre chose. Alors elle accepta d'assouvir son désir de connaître la vérité et comme elle s'y attendait, il explose littéralement. L'anglais n'est fait que de feu et la moindre petite étincelle suffit à l'embraser – en bien comme en mal. Elle se releva à son tour pour tenter de le calmer mais elle finit par sursauter en portant sa main à sa bouche en le voyant presque détruire son pauvre mur avec son poing. Tout doucement ses sourcils se froncèrent avant qu'elle ne finisse à soupirer longuement. Elle n'arrivait jamais à rester en colère contre lui bien longuement – elle l'aimait bien trop pour ça. « Et bien j'aurais besoin que mon fiancé n'abîme pas mon mur et si possible, plus encore, qu'il reste en un seul morceau. Cela me rendrait vraiment très heureuse.» Elle le taquina tout doucement avec tendresse, venant à son tour caresser sa joue du bout des doigts avant de lui pincer légèrement le nez, comme elle le ferait avec un petit garçon qui aurait fait une grosse bêtise. Ce n'est pas la première fois qu'elle devait le gronder et il devait probablement s'y attendre. Lentement ses doigts se déplacèrent pour prendre amoureusement mais également fermement son menton entre ses doigts pour le forcer à la regarder dans les yeux. Elle était plus sérieuse qu'auparavant alors qu'elle prenait de nouveau la parole, cette fois-ci pour lui faire prendre conscience de l'énorme absurdité qu'il venait de lui dire. « Non, Gabriel. Ne fais pas ça. Tu n'es pas un assassin. Rappelle toi pourquoi nous nous battons. Si tu t'abaissais à une telle chose, ce pour quoi nous luttons n'aurait plus de sens. Tu n'es pas comme eux. Et c'est pour ça que je t'aime. » Elle finit, en chuchotant alors que ses lèvres vinrent se déposer sur les siennes pour sceller une nouvelle fois leur amour interdit. Se blottissant contre lui, elle finit par l'attirer une fois l'embrassade rompu vers sa coiffeuse alors qu'elle prenait une nouvelle fois un petit pot qu'elle ouvrit d'une main, l'autre posée sur le torse du jeune homme face à elle. « Maintenant, je vais soigner cette vilaine blessure que tu as à la main. Comment es-tu censé me prendre dans tes bras toute la nuit à venir si celle-ci est douloureuse. » Elle le taquina de nouveau alors que déjà, elle appliquait de l'onguent sur les doigts du garçon avec précaution pour ne pas prendre le risque de lui faire plus mal qu'il ne devait déjà souffrir. Sofia était une infirmière parfaite et depuis le commencement de la guerre elle avait eu le temps de se perfectionner dans les arts médicinaux – surtout avec un petit ami aussi impétueux que le fils du directeur de Poudlard. Le forçant à s’asseoir sur sa chaise, elle se pencha pour prendre de quoi bander sa main et elle commença lentement mais tendrement à faire rouler le tissu autour de celle-ci sans quitter pour autant le brun des yeux, qu'elle couvait avec un amour infini dans le fond de son regard vert. Elle l'aimait. Elle l'aimait plus que tout au monde et elle espérait qu'il le savait.  
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyJeu 25 Sep - 14:48

La situation est grave. Ce n’est pas un sujet à prendre avec des pincettes. Pourtant, Sofia se permet une petite boutade pour détendre l’atmosphère. Elle ne semble pas réaliser la portée de ses mots sur son compagnon. Gabriel est abattu. Il se sent terriblement impuissant face à ce qui s’est passé. Elle ne méritait pas un traitement aussi indélicat. C’est une femme, une princesse, une fleur qu’on devait protéger et non pas un morceau de viande que l’on consommait à tout bout de champ. Son mur, il n’en a strictement rien à faire, tout comme la trace qu’il laisse en ôtant son poing. Il n’avait vu en cela qu’un moyen de décharger sa colère. Comme il aurait aimé pouvoir défigurer cette ordure comme il venait de le faire. Elle lui pince le nez du bout des doigts, se montre maternelle, le grondant de sa petite bêtise et même si Gabriel se montre honteux d’avoir agi de cette manière, il en est néanmoins satisfait. Au fond de lui, son cœur gronde la vengeance et la boucherie qu’ils mériteraient de vivre. Pourquoi donc les anglais devaient-ils faire des efforts quand eux, n’en faisaient aucun ? Combattre le mal par le mal était peut-être la solution à tous leurs problèmes. C’était peut-être ça qui pêchait chez eux. Ils n’étaient pas assez cruels. Perdu dans ses pensées et ses idées noires, elle l’oblige à plonger dans son regard rempli de tendresse. Son expression malicieuse s’est remplacée par des traits plus sévères et stricts et c’est à cet instant qu’il réalise. Gabriel a dit tout haut ce qu’il pensait tout bas. Des mots durs qu’elle n’aurait pas dû entendre et qu’il aurait dû garder dans un coin de sa tête sans que personne ne les découvre un jour. Des pensées qu’un homme comme lui ne doivent pas penser, même alors que la situation semble désespérer. Il ferme les yeux, une expression douloureuse prenant place sur son visage alors qu’elle l’embrasse amoureusement. Il n’est pas un assassin, qu’elle dit… elle est si naïve. Aveuglée par l’amour, elle ne se réalise pas comme il ressemble à tous les autres hommes sur un champ de bataille. Il tue ses ennemis de sang-froid comme les slaves le font avec les anglais, et si ses intentions sont meilleures que les leur, cela ne prouve en rien qu’il n’ait pas un meurtrier. « Mais je le suis, Sofia, j’ai tué des centaines d’hommes et je continuerai à en tuer tant que la guerre ne cessera pas. Je suis un assassin, j’ai arraché des hommes de leur famille, des hommes qui avaient peut-être des enfants, ou une femme qui espéraient les revoir un jour. » Elle ne peut pas nier l’évidence. Et lui non plus. La mort guide ses pas, et elle l’attend au tournant. Elle l’a vu de ses propres yeux quand la Montagne s’est écroulée sur lui après le coup fatal. Elle l’a vu de ses propres yeux, et elle ne peut qu’être consciente qu’elle n’est pas avec un enfant de chœur. Gabriel n’est pas le prince charmant qu’elle mérite, il est celui qui fait couler le sang. Son poing en est le parfait exemple. Il a vécu tant d’horreurs que la douleur lui semble être aussi surmontable que de monter les escaliers jusqu’à la chambre de Sofia. Elle n’a pour effet qu’une simple grimace qui se dessine furtivement sur son visage. « Tu sais bien que rien ne m’arrête. Je perdrai mes deux bras que ce serait la même chose. » Répond-il en haussant des épaules, observant ses gestes précautionneux sur son poing plus si douloureux, la laissant le guider jusqu’à la chaise. Il essaie d’être enthousiaste, mais la bonne humeur a disparu. L’annonce de ses sévices l’a rendu maussade. « J’espère que tu as conscience que tes soins ne serviront qu’à retarder l’échéance. Je serai peut-être blessé encore demain. » Et ce sera surement pire qu’une simple éraflure sur les jointures. Il sera peut-être même mort demain. C’est peut-être la dernière nuit qu’ils partageront tous les deux. Les derniers instants de sa vie qui se perdront entre les murs de Poudlard. Il soupire, attrape de sa main libre une mèche des cheveux de la jolie rousse pour l’entremêler entre ses doigts. Un brin songeur, ses yeux se lèvent jusqu’à son visage, pour s’arrêter sur son regard concentré. Bon Dieu, cela ne devrait pas être permis d’être aussi parfaite. Il ne mérite décémment pas une femme comme elle. « Tu trouves toujours le moyen de t’occuper de moi alors que les rôles devraient être inversés... » La connaissant, ce n’est pas si étonnant. Le contraire aurait été plus inquiétant.
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MessageSujet: Re: sofiel △ you and i, we were born to die. sofiel △ you and i, we were born to die. EmptyJeu 25 Sep - 15:41

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GABRIEL PEVERELL & SOFIA ROMAVOV - 1620 - LIEU INCONNU


Gabriel avait tort. Il n'était définitivement pas comme les autres hommes et de cela, Sofia en était persuadée. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il y avait du bon en lui. Il n'était pas fait de ténèbres mais de lumière et même s'il avait du se salir les mains pour une guerre futile, cela ne changeait en rien l'homme qu'il était réellement, l'homme dont elle était tombée follement amoureuse. Elle comprenait cependant qu'il puisse avoir ses moments de doutes – comme tout le monde après tout. Elle même avait par moment du mal à voir la lueur au bout du tunnel. Cela faisait après tout sept ans que la guerre perdurait et que les morts s'accumulaient. Il était plus que normal que même les plus braves et audacieux comme le Gryffondor ne supportent plus cette situation. Et c'était pour cela qu'elle était là. Pour lui remonter le moral et lui apaiser l'esprit dans des temps aussi troublés. Certes ce qu'elle avait vécu avait été horrible et elle y repenserait encore un long moment mais elle était vivante et de nouveau auprès de son fiancé – et pour elle, c'était tout ce qui comptait. Elle l'écouta alors attentivement, ne pouvant empêcher son cœur de se serrer à ses mots. Bien sûr, ils lui font penser à Briséis, Aleksander et Ezekiel, une histoire tragique dont Gabriel ne sait rien et qui a laissé une plaie béante au niveau du cœur de la rouquine. Si seulement elle avait su plus tôt pour son amie et son frère, peut être qu'elle aurait pu prévenir le Poufsouffle et empêcher toute cette boucherie. Peut être que le Romanov et la Peyredragon vivraient toujours et élèveraient leur fils dans l'amour et le bonheur. La guerre détruisait absolument tout et pourtant, la slave refusait qu'elle ait le même impact sur l'homme qu'elle aimait. Et elle était prête à tout pour le protéger des séquelles horribles de celle-ci, quitte à intérioriser ses propres souffrances et traumatismes. « Non. Tu es un soldat, Gabriel. Ce n'est pas la même chose. Tu n'aimes pas tuer, cela ne te procure aucun plaisir. Tu n'ôtes la vie de tes ennemis que pour rétablir la paix. Tu n'es pas un assassin, pas même un meurtrier. » Elle chuchota tendrement en lui caressant la joue, tentant de lui faire comprendre son point de vue sur la situation. Il était important pour elle qu'il voit qu'il n'était pas comme ces individus sinistres qui se gorgeaient du sang des innocents et qui tiraient de la souffrance un plaisir sans nom. Gabriel n'était pas comme ça et elle savait tout au fond d'elle qu'il aurait préféré à la guerre un temps de paix où ils auraient pu s'aimer au grand jour et fonder cette famille dont ils rêvaient tant mais que les temps troublés leur empêchaient d'avoir. Elle voulait l'épouser, elle voulait porter ses enfants. Mais la guerre écartait chaque jour un peu plus l'éventualité. Pourtant, il y a quelques semaines, elle avait bien cru à cette possibilité. Elle avait cru pendant plusieurs jours être enceinte avant de se rendre finalement compte que cela n'était pas le cas. La déception avait été grande mais elle n'en avait pas parlé avec son fiancé. Elle n'avait pas besoin de l'embêter avec ses petits espoirs et rêves idiots. « Vraiment ? Et comment ferais-tu pour me caresser les cheveux sans tes deux bras ? Je te préviens, je refuse que tu le fasses avec ta langue. C'est dégoûtant. » Elle plaisanta avec douceur alors qu'elle venait tendrement embrasser sa pommette et caresser ses cheveux bruns. En toutes circonstances la Romanov faisait de son mieux pour rester charmante et agréable. Gabriel étant morose, elle redoublait d'efforts pour lui rendre son sourire. Il n'y avait rien de plus beau aux yeux de Sofia qu'un Gabriel heureux. Son rire faisait vibrer son cœur, son sourire empourprait ses joues pâles et ses yeux étincelants la faisaient trembler comme jamais. Il n'y avait pas d'autres hommes pour elle, elle en était intimement persuadée. Et c'est pour cela qu'en l'entendant de nouveau, elle ne put se retenir de lui donner une petite tape derrière la tête. Rien de bien méchant bien sûr – et nul doute que le brun n'avait rien du sentir. Mais c'était plus le geste qui comptait que la douleur. Secouant son propre doigt sous le nez du soldat, elle prit sur elle d'essayer de le gronder – ce qui n'était pas chose aisée pour elle. « Ce ne sont pas des choses à dire, Gabriel. Je pourrais être morte demain, est ce que pour autant je devrais ne pas prendre soin de moi et profiter de l'instant présent parce qu'il y a un risque que demain je finisse dans une boite en bois ? Non. Alors, ne remets pas en cause l'importance des soins que tu reçois. De plus, c'est autant pour toi que pour moi. Ça me rassure de te soigner. » Elle termina, à bout de souffle, rouge de honte quant à sa petite colère passagère. Elle ne fait que rougir encore plus quand il vient caresser une partie de ses cheveux alors qu'instinctivement, elle finit par s'asseoir à cheval sur lui, ses yeux se fermant pour apprécier un peu plus le contact. Après les sévices subis par la Montagne, chaque toucher de Gabriel est la plus douce des caresses pour la sorcière qui ne peut s'en lasser. Elle aimait ces moments intimes qui n'appartenaient qu'à eux. Ils étaient bien, là. Rien ne comptait sinon leur amour. Et cela la rendait véritablement heureuse. « C'est parce que le simple fait d'être avec toi suffit à ce que je me sente bien... » Elle souffla tout doucement en venant poser son front contre le sien avec douceur. C'était la vérité. Elle se fichait de vivre dans un château, des belles robes et de tout le tralala. Elle ne se souciait pas de manger à sa faim et de pouvoir dormir dans des draps de soie. Tout ce dont elle avait besoin, c'était de Gabriel. Il était son air, son eau, son feu et sa terre. Il était absolument tout pour elle et les jours qui passaient ne faisaient que renforcer ses sentiments à son égard. Sans Gabriel, il n’y avait pas de vie. « Je t'aime, Gabriel. » Elle susurra au bout d'un moment et même si elle lui avait pourtant dit au moins un million de fois, son cœur se mit à battre à la chamade sous le coup de l'émotion qu'un tel aveu lui procurait. Oui elle l'aimait. Et elle l'aimerait toujours dans cette vie comme dans toutes les autres.  
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